Lorsque nous vivons une fin, qu’elle soit amoureuse, en amitié ou en rapport avec la vie, nous traversons une épreuve qui parfois nous amène à nous questionner.

Pendant plusieurs jours, avant même que ce soit la fin, j’étais envahi par un sentiment de mal-être.  Ma poitrine se serrait, j’angoissais, j’étouffais.  Pourquoi ? Que se passait-il ?

Probablement que mon esprit d’analyse avait déjà capté les signaux qui annonçaient la fin de mon histoire avec une nouvelle flamme, si je peux dire ainsi.

Mon corps parle

De part ses signaux, je me projetais dans un futur et je peux vous dire que ce futur était loin d’être merveilleux, loin du conte de fée.  Voilà, l’origine de mon mal-être.  Un futur désagréable.

Après mes pleurs d’un certain dimanche, en fait, LG2 aurait cédé et n’aurait pas causé plus de dommage. Des larmes.  De quoi remplir de nouveau LG2.

Par définition, les larmes sont le signe que le corps ne peut plus supporter la douleur intérieure, c’est sa capacité à lui de dire, ASSEZ !

Elles sont également, théorie de mon amie Nancy, le signe que l’on commence à guérir.  Les larmes permettent la cicatrisation de cette plaie laissée béante par la séparation, le désespoir.

Me choisir

À partir du moment où je me suis calmée, j’ai pris la décision de chasser ce mal-être qui était à l’intérieur de moi.  Ma survie en dépendait.  En prenant une décision, je reprenais le contrôle de mon corps, de mon cœur et de mon âme.  Je me recentrais sur moi-même, me ramenant dans le moment présent.  Terminer les futurs angoissants !  Le moment présent nous calme, nous apaise et nous permet de faire le point dans notre vie.

J’ai également pris la décision de vivre une journée à la fois, dans le présent, en accord avec moi-même.  De redevenir égoïste, de penser à moi en premier.  De laisser le destin m’apporter ce qu’il y a de mieux, pour moi, en temps et lieux.

Je crois fondamentalement que l’univers ou Dieu travaille pour moi, comme moi, je travaille pour lui, en essayant de faire un monde meilleur, jour après jour et ce, toujours dans le moment présent.

Renée L’Abbé
25 mai 2011

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