Depuis quelques mois, j’ai mal aux épaules et au dos.  En revenant du congé de Noël, j’ai cru remarquer que ma chaise était… disons, pas à l’équerre.  Peut-être est-ce la raison pour laquelle je traine ce mal ?

Ajustements

J’ai pris la chaise par les cornes. En fait, par les palettes.  Il y a ces chaises dites simples, celle qui n’ont qu’une seule palette, monter ou descendre la chaise.  Mais, au bureau, je suis équipée de LA chaise avec tout plein de palettes, de roulettes d’ajustement et même un petit bras qui « crinque »… je ne sais pas encore quoi, mais bon.

La main en-dessous du siège, je trouve une roulette.  Eureka ! Voilà pourquoi ma chaise penche vers la gauche.  Je tourne avec enthousiasme la roulette.  Il ne se passe rien.  Je me lève de la chaise, peut-être que mon poids empêche la mise au niveau. Du tout.  C’est la roulette d’ajustement de l’accoudoir.  Ouf, vivement le retour de mes hamsters !

Je vois les palettes à la droite de la chaise.  Assise, je tends la main vers la palette pour mettre le siège au niveau, celle qui fait bouger le siège vers l’avant ou l’arrière.  Ce qui devait arriver, arriva.  C’est toujours cette palette là que l’on agrippe en premier.  J’ai saisi la palette ajustant la hauteur de la chaise, me retrouvant donc les genoux de chaque côté de la tête.  Oui, je suis grande.  Actionne de nouveau la palette pour monter la chaise, rien ne se passe, il faut se lever.  Je me lève, actionne la palette pour repositionner la chaise à la bonne hauteur.

Plus compliqué

J’observe la palette à utiliser pour le siège, elle a un beau petit dessin explicatif.  Je m’assois, je saisi la palette et VLAN !  En fait, je voulais baisser le fond du siège pour que je cesse d’avoir l’impression d’être en glissade vers l’avant.  En réalité, en actionnant la fameuse palette, je me suis retrouvé en mode « éjection vers l’avant ». La pente est devenue vertigineuse au point que je me suis retrouvée en génuflexion, la face dans le clavier.  J’ai regardé rapidement si quelqu’un passait devant mon bureau, non !  Soulagement.

Je m’assoie de nouveau, actionne la palette une seconde fois.  Mais ! Cette fois-ci, j’ai les deux pieds bien ancrés.  Et… Rien ! La chaise m’a joué un tour.  Elle est déjà en mode éjection.   Je me lève de la chaise.  J’analyse.  J’installe mon genou droit dans le fond du siège, la main droite sur le dossier, le pied gauche par terre pour empêcher la chaise de partir pour une valse, de la main gauche, j’essaie d’actionner la palette. 

Résistance

Je force et « clanche » en pesant avec mon genou droit.  Je suis dans un bel équilibre très gracieux, une arabesque digne des plus grands… clowns.  Voyez-vous, c’est que mon postérieur se trouve à ce moment précis dos à la porte d’entrée du bureau.  Bien entendu, j’entends : «Ton bureau de travail est dans l’autre sens! ».  « Merci ! Je ne l’avais pas remarqué, ça fait que 18 ans que je travaille ici ! » avec une légère pointe de sarcasme dans la voix. 

Là, je sens légèrement que la chaise a bougé.  Je m’assois, je me sens les genoux « hauts »… je tire mon clavier, impossible.  Mes genoux coincent le clavier, je suis encore en pente, mais dans l’autre sens.  Tire sur la palette, à peine, je me dis que le siège va basculer légèrement.  Le concepteur de la chaise n’a pas la même notion d’ajustement que moi. VLAN ! La chaise retourne en pente extrême et, heureusement que j’ai placé ma main sur mon bureau, mieux vaut prévenir que se péter une dent sur le clavier !

Bien entendu, j’ai dû refaire mon arabesque absolument pitoyable d’un mammouth sur un tronc.  En position assise, les genoux qui frottent la tablette du clavier mais bon, au moins, je ne tombe plus vers l’avant.

Pendant ce temps, je me souviens d’une amie du secondaire qui avait apporté sa chaise chez son chiro pour qu’il l’ajuste, la chaise pas elle.  J’avais bien ri.  Mais, à présent, je songe un peu aller voir ma chiro… Mais bon.

J’ai une troisième palette à droite, le dessin indique un dossier qui semble aller vers l’avant.  Après réflexion, je crois que mon dossier est bien ajusté et je ne tente pas d’être plus pencher, je n’ai pas le goût de frapper mon clavier ou encore être pliée au 45 pour travailler.

Explorer

Mais, je suis tout de même convaincu que mon siège doit sûrement se mettre au niveau.  Je continue d’explorer ma chaise. Enfin, jJe trouve un petit bras, avec un embout qui semble se tourner, j’essaie, tourne pas, rien ne se passe.  Je vois qu’il semble avoir un mécanisme, je le lève de haut en bas, comme une clé à cliquet, ça fait le même bruit. Et semble servir à… rien.

C’est à ce moment que je trouve une autre espèce de roulette à côté du fond du siège, vis-à-vis le dossier.  Voilà, je suis certaine d’avoir enfin trouvé l’ajustement du niveau « gauche-droite » de ma chaise… voyons voir ce que ça donne….

Renée L’Abbé
16 janvier 2013

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Voilà mon constat de lundi.  C’est bien le fun de perdre du poids mais, un gros MAIS, les rides ne sont plus désormais remplies !

Aux grands maux les grands moyens qui disent !

Raison pour laquelle, je suis allée chez PJC avec mon amie qui a bien ri de mes commentaires.  Je partage avec vous mon expérience.

Mais quel produit ?

Bien entendu, avec la multitude de produits disponibles sur le marché pour les soins du visage, j’en perds mon latin, déjà que celui-ci n’est pas très fort considérant que mes cours de chant classique sont lointain, jadis, naguère.

J’ai donc demandé de l’aide à une conseillère qui a probablement moins de 20 ans mais très sympathique et pas seulement à ma cause.

Elle me propose différentes gammes de produits pour mon âge vénérable dont l’apparition des rides n’est toutefois qu’un début.  Elle me propose des produits faits au Québec.  Est-ce que j’ai un écriteau au-dessus de ma tête pour indiquer aux gens que je privilégie les produits régionaux ensuite québécois avant tout ?

Je décide de prendre les produits de Lise Watier dont la porte-parole est Mitsou.  Je sais, je suis réaliste, je ne pourrai ressembler à Mitsou avec son teint merveilleux mais une fille a quand même le droit de rêver.

Conseils

Elle me conseille un produit liftant de jour (quoi, est-ce que ça pendouille ?).  Je lui réponds que ces produits ne sont guère efficaces pendant une longue période.  Elle me répond rapidement : « Plus vous (ouf, vous ? « tu » serais OK) utilisez le produit et plus l’effet sera prolongé à chaque utilisation ».  J’ai eu un réflexe de recul.  Je lui ai dit le plus sérieusement du monde : « Est-ce que ce produit fait le même effet que dans le film d’horreur que les femmes utilisent un produit et si elles cessent l’utilisation, la peau se désagrège et elles deviennent des zombies ? »

Son regard.  Je vous jure, ça valait le coût du produit et encore plus ! Elle me répond timidement qu’elle n’a pas vu ce film.  « Ne l’écoute surtout pas, tu vas avoir vraiment peur de tes produits ! » Eh bien, grâce à toutes les niaiseries que j’ai pu lui dire, elle m’a discrètement donné un cadeau, celui qu’elle donnait à Noël, en me disant : « tu es drôle, voici un petit cadeau » avec un immense sourire.  Seigneur, j’espère qu’elle ne louera pas le film !

Finalement, je suis ressorti avec la gamme quasi complète de Lise Watier, incluant le « liftant de jour » pour ma fameuse ride.  Heureusement que j’avais ma carte Air Miles, carte remplie grâce à mes rénos, j’ai rénové ma maison, maintenant, je rénove ma face !!

Que je n’en vois pas un me dire qu’effectivement une ride de plus est apparue dans mon visage ! Et encore moins que ça pendouille ! Parce que je me transforme en zombie et je vous zigouille !

Au plaisir !

Renée L’Abbé
7 janvier 2011

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