enfants Archives - renee.labbe https://reneelabbe.ca/tag/enfants/ bien plus que des mots Tue, 30 Jan 2024 20:05:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://i0.wp.com/reneelabbe.ca/wp-content/uploads/2021/11/cropped-logo-web-rl-1.png?fit=32%2C32&ssl=1 enfants Archives - renee.labbe https://reneelabbe.ca/tag/enfants/ 32 32 214803066 Surprotection https://reneelabbe.ca/2013/01/22/surprotection/ Tue, 22 Jan 2013 17:39:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=712 La surprotection est basée sur une intention positive, mais elle brime avant tout l’autonomie.  C’est l’excès.  Vouloir protéger son enfant du monde extérieur est tout à fait normal pour les parents.  Mais dans l’excès, nous empêchons l’enfant de faire ses propres découvertes, ses explorations.  Nous voulons tous empêcher les enfants

The post Surprotection appeared first on renee.labbe.

]]>
La surprotection est basée sur une intention positive, mais elle brime avant tout l’autonomie.  C’est l’excès.  Vouloir protéger son enfant du monde extérieur est tout à fait normal pour les parents.  Mais dans l’excès, nous empêchons l’enfant de faire ses propres découvertes, ses explorations.  Nous voulons tous empêcher les enfants de se faire mal, en tombant ou par exemple, se brûler en touchant les ronds du poêle.

Rappelons-nous que c’est par l’expérience que nous évoluons dans la vie.  Nous devons laisser l’autonomie aux enfants afin de leur permettre de faire leur propre apprentissage au cours de leur vie.  Je ne parle pas que pour les enfants en bas âge mais également, aux jeunes adultes.  Offrir l’autonomie à un enfant est le plus cadeau qu’un parent peut lui donner pour faire face aux nombreux défis dans la vie.  Ici, je parle par expérience.

Je suis l’enfant surprotégée.  Je n’en veux pas à mes parents non plus, n’ayant pas de guide d’utilisateur à ma naissance,. Ils ont procédé avec leurs expérience de parents de deux garçons et utiliser de l’improvisation pour une bonne partie soit, essai-erreur.  Cette surprotection a été transmise à mes frères envers moi.  J’étais tellement été protégé que, lorsque vint le moment de ma première opération d’adulte, le chirurgien voulait voir une cicatrice afin de déterminer ma guérison.  Je n’en avais aucune.  Ce sont mes frères qui les avaient pour moi!

Cette protection un peu excessive s’est portée sur ma possible fréquentation avec un garçon.  Oubliez ça ! Mes frères étaient en avant-poste, aucun gars ne réussissait à se faufiler à travers les tranchées, les barbelés ou pièges.  Comme surprotection, j’ai même eu droit à un couvre-feu estival. J’ai eu le malheur de « découcher » chez une amie, un vendredi soir sans avertir ma mère; je me suis endormie et mon amie ne m’a pas réveillée.

La surprotection s’est étendue à ma vingtaine, j’ai été beaucoup malade et mes parents m’ont gardé à la maison.  Je payais une pension, ridicule.  C’est moi qui devais l’augmenter.  Je n’ai jamais aimé demeurer en appartement et vous comprendrez pourquoi, j’ai vécu environ 11 mois en tout en appartement, seule, au cours de ma vie; 7 mois à Nicolet et 4 mois dans ma ville natale.  La majorité de mon temps, je l’ai vécu chez mes parents.  Petite pension, petites responsabilités, augmentation du train de vie.

Quand fut le temps de me prendre en main, je venais d’avoir 35 ans.  J’ai acheté ma première maison, les 6 premiers mois furent difficile en adaptation.  Faire face à toute cette réalité que sont l’entretien d’une maison, du terrain, de l’épicerie, des repas, des paiements et, du train de vie qui devait éventuellement diminuer.

Je ne regrette rien du temps de chez mes parents. Mais, sincèrement, ils auraient dû me pousser en bas du nid bien avant.  Mon adaptation n’aurait pas été plus facile mais plus rapide.  J’aurais appris la vraie valeur des biens, des paiements et de ma capacité à tout payer.

Je remarque aujourd’hui, le même problème avec les jeunes adultes.  Les parents les gardent à la maison soit à cause des études prolongées, du prix des loyers excessifs, des maisons de moins en moins abordables.  Ils vont faire face aux mêmes problèmes, les enfants travaillent, gagnent un salaire mais n’apprennent pas tous les responsabilités de la vie.  Combien de parents me disent fièrement que le jeune adulte maintenant en appartement depuis peu, trouve que ça coûte cher l’épicerie ! Il ne peut plus se permette ce qu’il mangeait chez maman et papa.

Nous avons créé une génération qui veut tout avoir, ici et maintenant.  Pourtant, nous les regardons aller et on se dit, ça va arrêter un moment donné. Nous sommes en situation de manne présentement pour les travailleurs de notre région. Que vont-ils faire quand les salaires ne seront plus là ?  Ils sont « accoter » à la gorge, si on fait face à un ralentissement économique, ils vont faire quoi pour payer ? Vendre leur maison ? Le marché risque de se retrouver inondé de maison. L’offre étant plus grande que la demande, le prix des maisons va finir par chuter, ils devront vendre à perte.

J’essayais d’expliquer à une jeune adulte le principe du lâcher-prise.  Elle ne comprenait pas.  J’aimerais tellement lui transmettre mes connaissances mais, ça ne se montre pas, ça s’apprend par soi-même.  C’est la même chose pour le train de vie.

Nos jeunes adultes vont apprendre par eux-mêmes les rudiments de la vie. Et ce, malgré le fait que nous, les plus vieux, voudrions tellement leur apprendre, leur transmettre nos connaissances.  Nous avons vécu avant l’ère de protection par les lois gouvernementales et nous sommes vivants, ici, je parle de ceinture de sécurité, boire l’eau à même le boyau d’arrosage ou creuser des igloos dans un banc de neige et non de la violence envers les démunis.

Donner l’autonomie à nos enfants leur permettra de devenir des jeunes adultes plus alertes, plus apte à s’adapter mais pas plus connaisseurs de la vie.  Parce que, la vie, ça s’apprend avec l’expérience sans surprotection.  Même si l’expérience échoue, il y a toujours un côté positif à apprendre, c’est ce qui nous permet de ne pas recommencer l’échec mais de grandir encore, et encore.

Alors, si votre adolescent ne veut pas mettre sa tuque à -25 ou -35 °C, ça sert à rien de lui mettre sur la tête parce que vous savez très bien qu’entre vous et moi, il va l’enlever au prochain coin du rue.  Mettez sa tuque dans son sac à dos, quand il aura les oreilles gelées et verra rendu à son casier qu’elle est dans son sac, au cas où, il va probablement la mettre au retour.  Je le sais, je l’ai fait !

Renée L’Abbé
22 janvier 2013

The post Surprotection appeared first on renee.labbe.

]]>
712
La barrière mais de l’autre côté de https://reneelabbe.ca/2012/10/21/barriere-mais-de-lautre-cote/ Sun, 21 Oct 2012 17:28:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=478 Suite à des lectures, de mes amies, j’ai pris conscience que j’étais de l’autre côté de la barrière, celle qui est détestée, non par méchanceté mais par douleur. Lors d’une séparation avec une garde partagée, il est difficile pour la maman, j’imagine pour le papa également, de voir qu’une autre

The post La barrière mais de l’autre côté de appeared first on renee.labbe.

]]>
Suite à des lectures, de mes amies, j’ai pris conscience que j’étais de l’autre côté de la barrière, celle qui est détestée, non par méchanceté mais par douleur.

Lors d’une séparation avec une garde partagée, il est difficile pour la maman, j’imagine pour le papa également, de voir qu’une autre femme ou un autre homme prendra soin de ses enfants pendant son absence, c’est-à-dire lorsque les enfants seront pendant la période de garde chez l’ex.  La maman ou le papa semble trouver difficile, douloureux de voir que leurs enfants puissent vivre de bons moments et les entendre parler de la nouvelle conjointe ou du nouveau conjoint de leur ex.

Je ne peux que dire, je crois les comprendre.  Je dois avouer que je ne pourrai pas comprendre complètement l’émotion vécue puisque je n’ai pu avoir d’enfant.  Cadeau absent de la vie.  Par contre, je suis l’autre, de l’autre côté de la barrière.  Celle que l’on n’aime pas, parce que.

Mon conjoint a des enfants.  Je les côtoies régulièrement quand nous nous rencontrons.  De plus en plus, puisqu’il a, disons, la garde complète.

Alors, j’ai pris conscience que, sans le savoir, on me détestait peut-être, ou pas.  Juste parce que, je suis l’autre, de l’autre côté de cette fameuse barrière.  Non parce que je les maltraite, loin de là, mais bel et bien parce que je leur donne mon affection, je prends soin d’eux comme je peux et jamais, au grand jamais dans le but de remplacer.  Juste prendre ma place au sein de cette famille éclatée, pour le bien-être des enfants.

Je me sens pratiquement comme la méchante reine dans Blanche neige.  Mais je sais, que dans ces propos, aucune méchanceté envers l’autre, juste de la douleur.  Surtout récente et nouvelle.

Qui sait ? Un jour, la barrière sera peut-être moins haute pour mes amies ?

Renée L’Abbé
21 octobre 2012

The post La barrière mais de l’autre côté de appeared first on renee.labbe.

]]>
478
Des enfants? https://reneelabbe.ca/2012/02/04/enfants/ Sat, 04 Feb 2012 19:30:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=500 Je n’ai pas d’enfant.  La vie en a décidé ainsi. Je suis consciente, qu’étant célibataire, la chance de trouver un homme sans enfant est très mince, surtout dans ma tranche d’âge.  Alors, le fait de rencontrer un homme qui a un ou des enfants, me traumatise un peu.  Certains d’entre

The post Des enfants? appeared first on renee.labbe.

]]>
Je n’ai pas d’enfant.  La vie en a décidé ainsi. Je suis consciente, qu’étant célibataire, la chance de trouver un homme sans enfant est très mince, surtout dans ma tranche d’âge.  Alors, le fait de rencontrer un homme qui a un ou des enfants, me traumatise un peu.  Certains d’entre vous, doivent me trouver un peu extrémiste quand je parle de traumatisme.  Laissez-moi vous expliquer.

Avec ou sans enfant ?

Il est entendu qu’un homme avec des enfants est un « package deal », un tout.  Je ne peux pas avoir que le père sans les enfants.  Des histoires tristes, j’en entends à tous les jours, concernant les familles reconstituées.  Vous comprendrez ma crainte face à cette situation.  Je suis une personne franche.  Dès le départ, lorsque je rencontre un homme « papa », je lui fais part de mon traumatisme. 

Première réaction de sa part, en général : il s’excuse auprès de moi expliquant qu’il ne peut faire abstraction de son ou ses enfants et que malheureusement, si je ne peux accepter le fait qu’il soit papa, il ne pourra poursuivre notre rencontre.  Ma réponse ? Je l’espère bien que si une femme ne peut accepter le fait que l’homme soit papa et que son ou ses enfants passent en premier, il a intérêt à mettre une fin aux prémisses de cette histoire.

Donne-moi du temps

Par contre, le papa en question doit comprendre qu’il ne peut me demander, à moi célibataire sans enfant, de faire office de visage féminin auprès de ses enfants en étant en couple avec lui.  J’ai besoin, d’un temps d’adaptation. 

Voici mes raisons.  Premièrement, je ne serai jamais la mère, je ne possèderai jamais ce titre officiel mais vais sûrement récolter quelques fonctions.  Deuxièmement, par peur que la relation ne fonctionne pas, je crains de m’attacher aux enfants, et eux à moi, et créer par un départ une peine réciproque ou non.  Selon moi, un enfant, c’est un être envers lequel on doit porter une attention lors d’un attachement quelconque afin d’éviter une blessure et une peine engendrée par une absence possible.

Rencontre des parties

À partir de ce fait, je crois également que le devoir de la présentation du ou des enfants revient au jugement du papa.  Il connait mieux que personne ses enfants et il est en mesure de savoir, l’instant où il devra leur parler et de présenter sa nouvelle conjointe.  Sans forcer la main de personne, ni des enfants ni de la conjointe.  Laisser du temps à chacun d’entre eux de se faire à l’idée de ce nouveau partenariat.

De par ce partenariat, il est nécessaire de bien établir les règles concernant le fonctionnement de la relation, selon l’endroit où l’on se retrouve.  Chez moi, les règles sont claires. Chez lui, probablement que d’autres règles s’appliquent et il est important, selon moi, d’être le mieux informée possible afin d’avoir la chance de me positionner et de savoir si le tout pourra me convenir et si, il y a une possibilité d’ajustement.

Tout est possible

Contrairement à ce que certaines personnes s’imaginent, les enfants ne sont pas un obstacle à leur bonheur, mais ils font partie d’une équation et sont des éléments importants à considérer, afin de les protéger et d’éviter de les blesser, surtout, s’ils sont en bas âge.

Un papa avec un ou des enfants ? Oui, pourquoi pas ? Mais.  Laissez-moi le temps de m’habituer à l’idée que je devrai penser au pluriel et non au singulier.  Pour une célibataire dans la quarantaine, c’est un facteur considérable mais pas insurmontable.

Renée L’Abbé
4 février 2012

The post Des enfants? appeared first on renee.labbe.

]]>
500