amour de soi Archives - renee.labbe https://reneelabbe.ca/tag/amour-de-soi/ bien plus que des mots Tue, 30 Jan 2024 20:05:20 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://i0.wp.com/reneelabbe.ca/wp-content/uploads/2021/11/cropped-logo-web-rl-1.png?fit=32%2C32&ssl=1 amour de soi Archives - renee.labbe https://reneelabbe.ca/tag/amour-de-soi/ 32 32 214803066 Ah ce monstre ! https://reneelabbe.ca/2016/05/30/monstre/ Mon, 30 May 2016 14:31:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=424 Ben oui, j’en ai un gros.  Monstre.  Je le maintiens caché au fond de moi, depuis plusieurs années.  Il a refait surface puis, j’ai réussi à la barricader encore une fois. Mais là, je le sens qu’il me grafigne par en-dedans.  Je le sens gronder.  Il me fait peur.  Sauf

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Ben oui, j’en ai un gros.  Monstre.  Je le maintiens caché au fond de moi, depuis plusieurs années.  Il a refait surface puis, j’ai réussi à la barricader encore une fois.

Mais là, je le sens qu’il me grafigne par en-dedans.  Je le sens gronder.  Il me fait peur.  Sauf que, je le connais aussi.  Je connais sa stratégie.  Il fait l’innocent pendant quelques temps puis… il commence à se manifester sans que je m’en rende bien compte tout de suite.

Ce matin, je l’ai reconnu.  Depuis plusieurs jours, je note tout ce que je mange afin de déterminer si je mange équilibré et diversifié afin de me remettre en forme mais également, retrouver mon énergie qui me fuit depuis plusieurs mois.  Ça fait 3 jours, 3 jours que sans m’en rendre compte, le monstre ressort en moi.

Compter

Il semble avoir profiter de mon attention à ces aliments.  Première journée : 1540 calories.  Deuxième journée : 1430 calories.  Troisième journée, hier, 1340 calories.

Je respire profondément, je sais que ça cloche.  Je ne veux pas faire de diète et abaisser mon métabolisme, je veux bien manger, éviter les calories vides.  Diminuer mon apport en viande, surtout le bœuf.

Le malaise est plus profond. Et j’ai cette maudite boule au fond de mon estomac qui se gonfle.  De peur.  Peur de chuter. De retomber.  Encore.

Anonyme ?

Le problème de nutrition, c’est comme les alcooliques.  Je pense que t’en guéris pas vraiment.  Ça reste imprégné en toi.  Veut, veut pas.

Mon problème à moi, a été de manger moins que nécessaire pour perdre du poids.  Vous savez, la première semaine de tous les régimes populaires qui est la plus sévère ? Ben, je mangeais moins que ça ! Mais le pire, est que, je faisais de l’exercice pour une personne qui mange plus de 2000 calories par jour.

Un jour, j’avais cédé à une mini pointe de tarte au sucre que ma mère avait faite.  Je suis allée faire plus de 2 heures de vélo de montagne, pas dans une trail en asphalte là, non non, dans bouette, des vraies trails.  Revenue à la maison, j’ai poursuivi les exercices.

Je m’en suis sortie cette fois-là, grâce à mon amie d’enfance.

Alors, ce vieux monstre enfoui en moi tente encore, aujourd’hui de me dominer.  Je dois avouer que j’ai des craintes.  Mais, je veux vraiment améliorer ma santé physique.  Pas juste de perdre du poids pour être cute là, non.  Pouvoir faire les activités que je désire sans m’époumoner à chaque pas.  Je sais, chu pas si pire.  J’ai un bon cardio mais pas comme avant.  Et le faire de vieillir, ben, je pense qu’on doit faire attention et travailler fort pour bien vieillir, en santé.

Je trouve ça difficile de parler de ça parce que les gens ont tendance à me juger, pour avoir un problème de nutrition, tu dois te faire vomir ou être maigre comme un piquet.  Vomir, ben, pas parce que j’ai pas essayé mais bien parce que, pour moi, vomir, c’est douloureux.  Heureusement.

Manger, bouger

Non, mon problème est de manger moins et de bouger plus, extrêmement.  C’est ça le problème en fait : extrêmement.  Je dois doser.  Juste manger mieux et bouger mieux.

Finalement, j’avoue encore que, même si la solution semble simple… j’ai peur.

Renée L’Abbé
30 mai 2016

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Être la belle ou le beau https://reneelabbe.ca/2015/12/30/belle-ou-le-beau/ https://reneelabbe.ca/2015/12/30/belle-ou-le-beau/#respond Wed, 30 Dec 2015 19:27:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=523 Pas toujours facile hein d’être la belle ou le beau ? Quand tu es celui ou celle qui est parachuté dans une famille qui a vécu une explosion nucléaire.  Quand tu arrives et que tout le monde existe déjà, a déjà un bon bout de chemin de fait.   Certainement pas

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Pas toujours facile hein d’être la belle ou le beau ? Quand tu es celui ou celle qui est parachuté dans une famille qui a vécu une explosion nucléaire.  Quand tu arrives et que tout le monde existe déjà, a déjà un bon bout de chemin de fait.   Certainement pas plus facile pour ceux qui vivent dans cette famille d’accueillir le beau ou la belle avec son vécu et sa façon de faire.

Moi, je suis celle parachutée.  L’atterrissage a bien été, en douceur et bien accueilli.  Où ça se corse, personnellement, c’est qu’on pense que tu te dois être toujours gentille, drôle, compréhensive.  Avec l’arrivée de la fameuse ménopause, on s’entend que je dois combattre mes démons intérieurs, tsé, ceux aussi pire que dans mes cauchemars.

Tu te dois être belle ou le beau parce que, les autres ne doivent pas te voir quand tu ne vas pas bien.   On veut protéger.  Mais en fait, on protège quoi et qui réellement ?  J’ai l’impression de renvoyer l’image d’une tueuse en série.  Pourtant, je pleure quand je frappe un oiseau en auto.

Éclatement ou non

Ma réflexion m’amène à me dire que si la famille n’avait pas éclatée, la maman serait resté parmi eux, elle aurait, elle aussi, vécut des moments tristes, moins le fun et ça aurait été correct pour la famille, tout le monde comprendrait.  Mais moi, parachutée, la mésadaptée, ça passe pas.  Pourquoi ?

Je crois que c’est un instinct de survie pour ceux qui se reconstruisent, au cas où je ne resterais pas tout le temps.  Les membres de la famille vont restés, c’est pas mal garanti mais moi, aucune garantie, elle est échue après 3 mois qu’on dit.

Quand tu as de la difficulté à vivre avec le rejet ben tu te sens comme une excluse.  Celle qui semble être de trop, qui va passer après les autres.  Par protection.  Aucun doute sur la sincérité des sentiments des autres, oh non aucun doute.  Juste que, de toujours de retrouver en fin de course ben tu dis que té peut-être mieux de faire un marathon seule.  Et juste à cette pensée, ben tu brailles ta vie.  Tu es prise en le choix d’être toi-même et d’être la belle ou le beau.  Disons juste que la bête rugit.

Renée L’Abbé
30 décembre 2015

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L’influence https://reneelabbe.ca/2014/02/18/l-influence/ Tue, 18 Feb 2014 19:33:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=541 Comment peut-on affirmer ne pas subir l’influence des autres ? Que nos choix et décisions proviennent réellement de notre esprit ? Il y a quelques années, j’étais entourée de personnes conduisant des motos semi-sportives, j’en voulais une à tout prix.  Présentement, j’évolue parmi des gens de type « Harley » mais, je

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Comment peut-on affirmer ne pas subir l’influence des autres ? Que nos choix et décisions proviennent réellement de notre esprit ?

Il y a quelques années, j’étais entourée de personnes conduisant des motos semi-sportives, j’en voulais une à tout prix.  Présentement, j’évolue parmi des gens de type « Harley » mais, je ne peux m’habituer au modèle qu’eux aiment mais, j’avoue regarder le genre « Harley sport », qui selon moi, a beaucoup plus de gueule.  Une semi-sportive ? Pas vraiment.  J’étais sous influence.  Mais, maintenant ? Le suis-je encore ?

Jusqu’où suis-je influencée ? Que ce soit à la maison, au travail ou aux activités récréatives.  Mes goûts changent mais en même temps, le sont-ils parce que c’est la mode ?

Tout le monde court, c’est la grosse mode.  J’y ai pensé et j’avais même débuté l’entrainement avant de me blesser aux épaules.  A-je le goût de recommencer ? Pas certaine.  Je tends plus à retourner à un de mes anciens amours : le vélo de montagne !  Pourquoi ? Sais pas.  L’instinct ? La nostalgie de ses années folles ?  Peut-être.

Ai-je assez de force de caractère pour tenir tête à toutes ses influences ?  Suis-je en mesure d’évoluer tout en restant moi ?  Suis-je une personne influente ? De bonne influence ?  Influencer sans manipuler ?

Et vous ?

Renée L’Abbé
18 février 2014

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St-Valentin https://reneelabbe.ca/2014/02/14/st-valentin/ Fri, 14 Feb 2014 13:49:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=441 Que c’est beau l’amour ! Nous avons tous un couple idéal dans notre entourage qui démontre très bien ce qu’est l’amour.  Dès que nous pensons au mot amour, nous pensons St-Valentin et couple, malheureusement. Pour moi, l’amour, c’est avant tout un sentiment que nous devons ressentir, avec abandon total, inconditionnellement

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Que c’est beau l’amour ! Nous avons tous un couple idéal dans notre entourage qui démontre très bien ce qu’est l’amour.  Dès que nous pensons au mot amour, nous pensons St-Valentin et couple, malheureusement.

Pour moi, l’amour, c’est avant tout un sentiment que nous devons ressentir, avec abandon total, inconditionnellement envers soi-même.  On ne peut ressentir de l’amour pour une autre personne si nous ne nous aimons pas nous-mêmes en premier.  On peut ressentir une immense affection qui se rapproche étrangement à de l’amour.

S’aimer soi-même, c’est avant tout s’accepter.  S’accepter avec toutes nos belles qualités et nos beaux défauts, et moins beau.  S’aimer soi-même, c’est de se dire les vraies affaires, sans cachoteries et avec honnêteté.  S’aimer soi-même, c’est de se dire que sans soi, on ne pourrait vivre heureux.  Et c’est là, les mots clés : vivre heureux avec soi-même. 

C’est d’être en mesure d’apprécier la vie, d’aimer la vie même si on est seul(e).  C’est surtout, de ne pas chercher désespérément quelqu’un pour remplir ce petit vide à l’intérieur de soi, qui est l’amour de soi.

J’avoue que la vie est beaucoup plus douce à deux, et, plus pratique.  Être en couple avec l’autre, c’est d’avoir la possibilité de partager.  Partager nos bons moments et les moins bons, surtout les moins bons, ils deviennent plus légers.

Mais, être en couple pour juste être en couple parce que nous sommes incapables de vivre notre solitude, handicape ce dernier.  Le lien de dépendance envers l’autre peut devenir étouffant, malsain.  D’où l’importance de s’aimer et d’être bien avec soi et sa solitude.  La vie en couple en est tout simplement plus merveilleuse.

Et quand, nous rencontrons cette personne qui nous met des étoiles dans les yeux et dans le cœur; le bonheur, on le respire à pleins poumons.  On profite de chaque instant qui passe comme si c’était le dernier parce que, nous ne savons pas quand, notre belle histoire d’amour aura une fin, heureuse ou non.  Nous devons être conscients de la perte possible de l’être cher sans en faire une obsession, mais simplement pour être en mesure d’apprécier cet être qui partage les plus beaux moments de notre vie.

Si vous tenez tant à être en couple, commencez par l’être avec vous-même.  Offrez-vous des fleurs, des chocolats ou encore, ce petit cadeau que vous aimeriez tant recevoir.  La St-Valentin, c’est avant tout la fête de l’amour ! 

Bonne St-Valentin !

Renée L’Abbé
14 février 2014

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Je me souviens, du mal https://reneelabbe.ca/2013/03/29/je-me-souviens-du-mal/ Fri, 29 Mar 2013 19:36:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=547 Malgré toutes ses années passées, les souvenirs refont surface brutalement.  Mes yeux se remplissent de larmes déjà versées, je me souviens.  Un cri se coince dans ma gorge déjà trop serrée, par ce souvenir. Un seul mot : mélanome.  Que j’aimerais dire à la jeune fille de 13 ans, fait attention

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Malgré toutes ses années passées, les souvenirs refont surface brutalement.  Mes yeux se remplissent de larmes déjà versées, je me souviens.  Un cri se coince dans ma gorge déjà trop serrée, par ce souvenir.

Un seul mot : mélanome. 

Que j’aimerais dire à la jeune fille de 13 ans, fait attention !  Protège-toi du soleil lors de la baignade en juillet 1982, le lendemain des noces de ma tante.  Ce n’est pas un coup de soleil que j’ai récolté mais une cuisson parfaite du homard.  Rouge, raide pendant 3 jours sans bouger, le glissement des draps sur ma peau me faisait pleurer.  Mais, avoir su ce qui allait arriver, les pleurs auraient été une marée montante.

Que j’aimerais dire à la jeune femme de 18 ans, fait attention ! Ne va pas dans le salon de bronzage, tu magasines les poignées de ton cercueil.  Un été pluvieux, malgré tout, mon teint était parfait pour une bronzée.

Nous ne pouvons retourner en arrière et partager notre expérience de vie.  Non.  Nous pouvons parler au présent des effets nocifs de faire la toast sur la plage ou dans un salon de bronzage.  Protection !  La peau est si fragile.  Regarder ce que les rayons UV font aux insignes de stationnement dans le pare-brise d’une voiture.  Changement de couleur, sécheresse et fendillement.  Et bien, c’est exactement ce que subit notre peau.

N’attendez pas le jour où, le médecin vous annoncera le verdict qui fait si mal.  Mélanome, cancer malin.

Je me souviens encore.

Renée L’Abbé
29 mars 2013

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Et tombe le masque https://reneelabbe.ca/2013/02/03/et-tombe-le-masque/ Sun, 03 Feb 2013 19:26:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=514 C’était pourtant une promesse qui venait du fond de mon coeur.  Ne plus mettre de masque.  Je me suis promis de résister, de toutes mes forces à remettre un masque.  Un masque pour plaire à cette société qui nous pousse toujours plus loin, hors limite, hors champs, hors corps.  Une

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C’était pourtant une promesse qui venait du fond de mon coeur.  Ne plus mettre de masque.  Je me suis promis de résister, de toutes mes forces à remettre un masque.  Un masque pour plaire à cette société qui nous pousse toujours plus loin, hors limite, hors champs, hors corps.  Une société qui veut des êtres qui se ressemblent malgré leurs traits personnels.  Des moutons.

Elle nous bombarde de gauche à droite ou encore par la droite ou la gauche, de messages, de rêves.  Elle nous force à vivre dans le futur. Oui ! Le futur !  Nous sommes en janvier, la mode d’été sort ainsi que les articles de sports estivaux.  En plein été, en juillet, on nous présente un automne avec son entrée scolaire.  Noël côtoie les décorations d’Halloween et, la St-Valentin celles de Pâques.  La société nous propulse dans un futur incertain, crée des besoins selon son économie et nous tend à consommer, pour nous sécuriser.  Pour être comme nos concitoyens.

Au débarras

Même si je jette aux ordures ce masque de conformité, il revient aussi fréquemment que les circulaires de la semaine.  Je le fracasse contre le plancher avant de le faire disparaître et sournoisement, il apparait sans crier gare sur mon visage.  Je me regarde attentivement dans le miroir et je vois un voile, dans mon regard.  Qui suis-je ?  Dès cet instant, je sais. Le masque revient.  Le combat, encore.  Je ressors gagnante de nouveau, mais, parfois, je suis épuisée.  Dès lors, des idées saugrenues comme acheter de nouveaux objets forts inutiles dans ma vie se frayent un chemin dans mon esprit.

Ma volonté fait que je suis en mesure de redevenir moi-même.  De cesser de désirer des objets, un mode de vie qui ne me convient pas.  Je me surveille et remets en question parce que, voyez-vous, la première phrase qui sonne le signal d’alarme dans mon cœur est quand je me dis : « elle est chanceuse elle, elle a tout! ».  Prémisse de l’envie.  Alors, je m’arrête.  Je m’observe dans le miroir et crac !

Oui, je pourrais faire comme la majorité, laisser-faire, abandonner cette lutte et me fondre dans la masse.  Mais, depuis que je suis toute petite, j’ai toujours été différente dans ma façon d’agir, de penser.  Pourquoi changerais-je ?  Pourquoi anéantirais-je autant d’année d’unicité ? Non.  Être fidèle à moi-même et à mes convictions, c’est ce qui fait que je suis encore capable de me regarder fièrement, sans voile, sans masque.  Je suis qui je suis et non, ce que la société voudrait que je sois.

Désir ou besoin

Alors, il est important de faire la différence entre un besoin et un désir.  Est-ce que j’en ai vraiment besoin ?  Est-ce que j’ai les moyens de m’offrir cet objet ? Et avant d’acheter sous l’impulsion, j’attends une journée.  Si l’envie d’acheter était pour combler un vide à l’intérieur de moi, ça va passer.  Si c’est pour combler un besoin réel de ma vie, je pourrai aller le chercher.  Il suffit un peu de patience.  Et, si vous chercher la patience, c’est comme l’amour, elle se pointe quand nous cessons de la chercher.  Un matin, elle est là, simplement.

Armons-nous de patience et d’authenticité et faisons face à cette surconsommation qui, à mon plus grand désespoir, tuera notre planète bien avant le réveil de la masse.

Seulement quand nous cessons de porter des masques, les gens nous aiment pour ce que nous sommes.

Renée L’Abbé
3 février 2013

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Convaincre qui ? https://reneelabbe.ca/2013/01/15/convaincre-qui/ Tue, 15 Jan 2013 19:30:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=496 Répéter pour se convaincre. Je trouve fort étrange que les gens se tardent à répéter les mêmes phrases, les mêmes raisons voir les mêmes excuses.  Ils essaient de différentes manières et que c’est dernières expriment toujours la même idée.  À force de répétition, je crois, que vos paroles se retrouvent

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Répéter pour se convaincre. Je trouve fort étrange que les gens se tardent à répéter les mêmes phrases, les mêmes raisons voir les mêmes excuses.  Ils essaient de différentes manières et que c’est dernières expriment toujours la même idée.  À force de répétition, je crois, que vos paroles se retrouvent par défaut, vaines.

En perdre le fil

Je me lasse de lire, relire les mêmes pensées.  Je lis, alors, en diagonale ou je survole simplement vos commentaires, histoires, phrases.  Si j’écoute, j’appelle ça de l’écoute de seconde zone, du filtrage ou encore, en sourdine.

Qui essayez-vous de convaincre ? Votre interlocuteur ou bien vous ?

J’avoue que certaines personnes me donnent l’impression d’une mauvaise publicité de vente à la télévision.  Vous savez, celles qui passent en boucle ?

Moi, je suis

Avant de crier sur les toits nos capacités, nos supposés qualités ou défauts, prendre le temps d’arrêter et commencer à se trouver réellement, qui suis-je, notre moi, le vrai.

En trouvant qui nous sommes vraiment, nous pouvons édifier notre personnalité, la mettre en valeur, la faire briller.  Guérir les vieilles plaies, nous permets d’avancer, aller plus loin.  Se connaître nous permets également d’être fort et de cesser de vouloir être comme le voisin ou notre collègue. Ou pire, de vouloir être ce que les autres veulent que nous soyons. 

Sois toi, point

Je suis ce que je suis.  Les gens qui nous aiment ou aimeront, le seront pour notre vrai moi.  Et ceux qui ne nous aiment pas, et bien, ils ont le droit.  Temps et aussi longtemps que le tout demeure dans le respect.

Les paroles sont bien jolies mais, les actions sont encore plus constructives.  Pas besoin de chanter de ritournelles, vous pourrez apprendre une nouvelle chanson.  Celle de l’amour de soi.  Celle-là, vous pouvez la répéter aussi souvent que vous le désirez, que vous le pourrez… les chansons d’amour sont celles dont on se souvient.  Alors, parlez-moi d’amour, l’amour de soi.

Je me laisserai convaincre.

Renée L’Abbé
15 janvier 2013

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Étranger https://reneelabbe.ca/2012/05/29/etranger/ Tue, 29 May 2012 19:26:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=519 Sans le savoir, je te sentais. Baisse d’énergie. Inconfort. Malaise. Trouble. Tu es un étranger, indésirable. Hors de ma vie, tu dois partir, m’abandonner. Non sans douleur. Non sans peur. La façon dont tu me quitteras n’est pas rassurante mais, ni si inquiétante. J’ai confiance en ceux qui prendront soin

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Sans le savoir, je te sentais. Baisse d’énergie. Inconfort. Malaise. Trouble. Tu es un étranger, indésirable.

Hors de ma vie, tu dois partir, m’abandonner.

Non sans douleur. Non sans peur.

La façon dont tu me quitteras n’est pas rassurante mais, ni si inquiétante.

J’ai confiance en ceux qui prendront soin de moi.

Confiance en leur compétence, en leur empathie.  Être entre de bonnes mains.

J’ai déjà combattu un de tes semblables et je sais que la victoire est à portée de main.

Tu dois mourir.  Aucune pitié pour toi.

La guerre, c’est la guerre.

L’inquiétude est le jour d’après.  Non, au fait que tu seras désormais et définitivement absent, ni en mon rétablissement.  Mais, à cause du système.  À cause de ma survie.

L’après.  La convalescence.  Être sans revenu, à la merci.

Inquiétude vive puisque je suis la seule à subvenir à ma vie présentement.

Seule, à payer le train-train quotidien. La maison et tous les frais afférents.

Seule, à supporter ce fardeau.

J’aurai du support : de mes proches, de mes ami(e)s, de mes collègues.

Un jour à la fois.

D’ici là, je suis en mode préparation.

Penser à tout ce qui pourrait arriver pendant mon arrêt, arrêt dans le temps, pour reprendre des forces et sortir nouvelle et forte.

Nonobstant ma survie sociétaire, je ne serai pas seule.

Je serai bien entourée : en geste, en présence et en pensée. Sans toi, étranger.

Un jour à la fois, un pas à la fois vers la victoire : la santé.

Renée L’Abbé
29 mai 2012

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Aimer plus ou moins ? https://reneelabbe.ca/2012/04/11/plus-ou-moins/ Wed, 11 Apr 2012 12:51:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=428 Moment d’angoisse.  Est-ce que nous aimons plus ou moins que notre partenaire ?  Question somme toute légitime par contre, est-elle essentielle ? Selon moi, aimer, c’est un sentiment qui nous appartient, nous est propre.  Nous ne pouvons aimer l’autre de la même façon qu’il ou elle peut nous aimer.  Ici,

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Moment d’angoisse.  Est-ce que nous aimons plus ou moins que notre partenaire ?  Question somme toute légitime par contre, est-elle essentielle ?

Selon moi, aimer, c’est un sentiment qui nous appartient, nous est propre.  Nous ne pouvons aimer l’autre de la même façon qu’il ou elle peut nous aimer.  Ici, je parle d’un amoureux mais ce principe s’applique également à tous ceux qui font partis de nos vies.  Notre façon d’aimer s’est développée à travers nos expériences amoureuses mais également de vie. 

Je suis démonstrative, attentionnée parce que j’ai appris et grandit de cette façon.  Nous devenons ce que nous sommes en côtoyant les autres.  Être démonstratif n’est pas meilleur que celui qui est discret.  Je crois que nous devons être bien dans la façon dont nous vivons et exprimons nos sentiments, pour soi avant tout.  Surtout, ne pas faire à semblant ou jouer un rôle pour faire plaisir à l’autre.  Être vrai. C’est ce qui compte.  Sinon, un mal être s’installera au fond de votre poitrine.

Nous ne pouvons exiger de notre partenaire d’être aussi démonstratif que soi ou attentionnée que soi. Mais, si vous ne partagez pas vos attentes, attendez-vous à faire face à de la déception.  Communication !  Expliquer vos attentes mais, encore faut-il que ce soit possible d’atteindre ses attentes selon les capacités et les aptitudes de chacun.

Quantifier l’amour par le nombre ou le type de gestes et de paroles est, selon moi, une façon de détruire l’amour.  Si nous le quantifions, ne risquons-nous pas d’en vouloir plus ou d’une autre façon ?  Indéniablement, nous créons ainsi des attentes et nous nous exposons à une possible déception.  

Un simple geste, envoyer un « bon matin mon amour » par texto, peut paraître immense ou petit, par celui qui l’envoie ou celui qui le reçoit.  Tout est question de perception.  L’important est d’en apprécier l’acte, aussi petit ou grand qu’il soit.  De le faire, parce que nous avons le goût de le faire, sans plus ou moins attendre quoi que ce soit en retour.

Nous aimons à notre façon, au maximum de notre capacité.  Pas plus, pas moins.  Tel que nous sommes.  Être soi.  Sans comparaison.  Être bien.  Sans illusion.  Être, simplement.  S’aimer.  Aimer.  Simplement.

Renée L’Abbé
11 avril 2012

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Être bon ou pas https://reneelabbe.ca/2012/03/06/bon-ou-pas/ Tue, 06 Mar 2012 19:27:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=521 Une vague d’empathie m’envahit quand je vois des hommes partager leur détresse : « On dirait que le bon gars n’est plus à la mode ».  Je ne peux que répondre : OUI ! Bien des femmes vous cherchent !  Et celles que vous rencontrez qui ne vous apprécient pas, malheureusement, elles ne sont

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Une vague d’empathie m’envahit quand je vois des hommes partager leur détresse : « On dirait que le bon gars n’est plus à la mode ».  Je ne peux que répondre : OUI ! Bien des femmes vous cherchent !  Et celles que vous rencontrez qui ne vous apprécient pas, malheureusement, elles ne sont pas pour vous, simplement. Je sais, c’est une réponse également plate, mais vraie.

Un peu de patience !  Le moment pour rencontrer votre princesse arrivera un jour ou l’autre.  Mais, chaque rencontre n’est vaine que dans la mesure où vous allez chercher l’expérience et l’affirmation, un peu plus, à chaque fois, de ce que vous désirez vraiment et ce dont vous ne voulez plus.  Je dirais même, de par mon expérience personnelle, que chaque rencontre m’a permis de comprendre mais également de guérir certaines plaies mal cicatrisées mais essentiellement, à me préparer à la rencontre de mon prince. Le bon.

J’avoue que la compréhension du sexe opposé peut vous donner des maux de tête.  Et, malgré le risque de me faire lancer des pierres, nombreuses femmes ne savent pas ce qu’elles veulent, un mélange d’homme rose et de mâle dominant ? Une chose certaine, elles veulent être aimées.  Mais, qu’offrent-elles en retour ?

Une relation amoureuse est du donnant-donnant, sans compter.  On reçoit de notre partenaire mais nous donnons également, positivement.  Certaines femmes, centrées sur elles-mêmes, prennent mais donnent peu.  Je les appelle les reines « pétasses ».  Elles ont tout pour plaire, surtout le physique.  Éternelle insatisfaite.  Il est tout de même incroyable, que ce sont elles qui attirent le plus d’hommes et en blessent un grand nombre.  Et nous, simple princesse, nous nous retrouvons avec des princes bafouées, blessés et survivants de guerre.

À vous cher prince déçu, mais encore bon gars, je vous dis, persistez et soyez vigilant.  Nombreuses princesses attendent, patiemment, leur prince charmant avec lequel elles désirent vivre le plus beau conte de fée.

Ne pas se laisser éblouir par la beauté physique mais admirer la beauté du cœur, des yeux et de l’âme.  Observer, prendre son temps.  Vous finirez par trouver celle qui n’aura pas de crainte, celle qui osera donner et recevoir, celle qui sera fière d’être à votre bras, d’être votre amoureuse.  Oui, ça existe ! Je vous le promets, j’en connais quelques-unes encore libres.

Renée L’Abbé
6 mars 2012

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