renee.labbe https://reneelabbe.ca/ bien plus que des mots Tue, 30 Jan 2024 19:52:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://i0.wp.com/reneelabbe.ca/wp-content/uploads/2021/11/cropped-logo-web-rl-1.png?fit=32%2C32&ssl=1 renee.labbe https://reneelabbe.ca/ 32 32 214803066 2022, bilan au 31 décembre https://reneelabbe.ca/2023/01/06/2022-bilan/ Fri, 06 Jan 2023 15:22:36 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=847 Mon mot phare de 2022 a été Oser. J’ai osé demander, sans attente.  Les réponses ont été majoritairement favorables.  Surprenant ? Pas vraiment.  Oser, c’est aussi faire face à l’anxiété, aux peurs.  On s’entend que la société aime nous garder dans cet espace de vie où dominent les peurs, les

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Mon mot phare de 2022 a été Oser.

J’ai osé demander, sans attente.  Les réponses ont été majoritairement favorables.  Surprenant ? Pas vraiment.  Oser, c’est aussi faire face à l’anxiété, aux peurs.  On s’entend que la société aime nous garder dans cet espace de vie où dominent les peurs, les inquiétudes.

Lorsque nous faisons face à nos craintes, on se rend rapidement compte qu’elles sont illusoires.  Elles ne prennent vie que si nous le permettons.  Dès que nous mettons un frein, elles s’évanouissent aussi rapidement qu’elles se sont présentées à nous.

Outils

Faire face à ces dernières, c’est aussi les accueillir ces pensées, les comprendre, d’où elles viennent.  C’est de se mettre dans l’action, pour les éliminer.  Comment ? Ma solution ou plutôt mes solutions sont la méditation, la contemplation et la respiration.  Respiration consciente, cohérence cardiaque.  Avec ces outils, ça m’a permis de cesser la médication en 2022 que je prenais depuis 2018.  Ne plus prendre de médicament, c’est apporter plus de clarté à mon esprit.  Surtout, ne pas nier que je ressens de l’hyperactivité ou de l’anxiété.  J’ai surtout appris que je n’étais pas ces états.  Je ne suis plus anxieuse mais une personne qui ressens, encore parfois, de l’anxiété.  C’est une grosse différence.  Comme ressentir de la tristesse et ne pas être, la tristesse.  Vous me suivez ? Non ? Ce n’est pas grave.

Supposer point, lâcher prise et vérité

J’ai appris également et j’ai surtout appliqué cette étape importante dans toutes les relations, lorsque je ne suis pas certaine, je demande.  J’essaie surtout de moins supposer que.  Un des accords toltèques : Ne suppose point.  Je dois vous avouer que ça change la donne, majoritairement.  Lorsque nous supposons ce que les autres pensent ou ressentent, on est plus souvent dans le champ.  Pourquoi ? Nous ne sommes pas dans les souliers de l’autre.  Probablement que si c’était nous qui y étions, notre supposition serait bonne puisque nous évaluons avec notre expérience de vie.  C’est tout un monde de différence, je vous le confirme.

J’ai pratiqué aussi beaucoup le lâcher-prise.  Quand ça ne m’appartient pas, je ne peux rien faire.  Faque comme le dit si bien mon coach François : mêle-toi de tes affaires !  Quand on tente de m’attirer vers le drame, je pose maintenant cette question : Est-ce qu’il y a quelqu’un de mort ? Non ? Pourquoi faire un drame ?

J’ai aussi pratiqué, mais humblement pas toujours avec succès, de dire que ma vérité n’est pas la vérité absolue.  C’est la mienne tant et aussi longtemps qu’elle est alignée avec mes principes, mes valeurs.

Mon corps

Je fais également l’autodiscipline, j’écoute mon corps ce qu’il veut porter, manger et faire.  Donc, depuis le mois mai environ, je faire des étirements, des exercices à tous les matins, ce que mon corps me demande, je le vois dans ma tête.  Un mélange de Tai-Chi, yoga, étirements, abdos.  Si vous prenez le temps d’observer les animaux, lorsqu’ils se réveillent, ils font des étirements.  Pourquoi ferions-nous différemment ? 

Mon coach François nous propose d’observer la nature, le vivant.  D’appliquer ce qu’on apprend sur la nature, si ça s’applique, c’est une vérité du vivant.  Comme lorsque l’automne et l’hiver arrive, regardez ce que la nature fait, elle se repose, se débarrasse du vieux et se prépare à renaître.  Pourquoi nous ne ferions pas cela ? Prendre une pause, faire un bon ménage en nous et autour de nous, pour mieux renaître ?

Semeur, passeur d’âmes, jugement et égo

J’ai découvert en 2022, que je faisais partie de la famille des Semeurs.  Je ne suis pas surprise puisque j’aime semer des graines dans la tête des gens.  J’aime montrer de nouvelles possibilités, une nouvelle façon de voir ou de perspectives.

Non seulement, je suis une Semeur mais également Passeur d’âme.  Et 2022, me l’a confirmé.  Passeur d’âmes, ce n’est pas qu’accompagné les âmes à aller de l’avant, mais aussi les gens à travers des épreuves de la vie.

La meilleure façon d’accompagner est le non-jugement.  J’avoue que je juge encore, eh oui ! Mais, lorsque je juge, je le dis, j’accepte que j’aie fait un jugement.  Je me pardonne d’être parfois aussi sévère.  J’ai surtout de la bienveillance envers moi.

J’essaie de taire mon égo.  Je crois sincèrement que c’est l’égo qui nous met aussi souvent dans marde.  C’est l’égo qui provoque les conflits.  Toujours vouloir avoir raison.  N’ai-je pas dit plus haut que notre vérité n’est pas absolue ?

Actifs

Non seulement j’ai travaillé sur moi mais également physiquement.  Nous avons construit un gazébo, un patio pour le spa, un pavé uni, des clôtures et un garage.  Rien de moins.  Nous étions brûlés.  Beaucoup trop de projet en même temps, pendant la saison estivale, saison de Glass.

Beaucoup d’ajout à l’actif et passif en 2022.  Notre avoir est de créer un lieu de repos, de recueillement et d’accueil pour recevoir famille et amis.

J’ai vu encore plus, pendant cette période active, l’appui et l’entraide.  Combien de personnes sont venus nous donner un coup de main ? Plusieurs.  Des gens de cœur.  Je n’ai encore que plus de gratitude envers eux et envers la vie de nous permettre d’évoluer dans la vie avec toutes ces belles personnes.  Comme quoi, avoir le cœur sur la main t’apporte encore plus que tu donnes.  Plus tu donnes, plus tu reçois.  Loi de l’univers.  Croyez-moi.  Testez-le.

Année 2023

Ce que me réserve 2023 ? Beaucoup d’énergie, de gratitude, de décision, de choix.  Parce que, on choisit notre vie à chaque instant.  Chaque décision nous mène vers nos objectifs de vie, nos choix de vie.  Si nous voulons plus de santé, inconsciemment, nous allons faire les choix nécessaires, à notre rythme.

Chose certaine, j’aimerais bien en 2023, accompagner, enseigner aux gens ce qu’est l’énergie et comment faire pour apprendre à se déposer, simplement sans que ça coûte 2 jambes.  Surtout, j’aimerais l’apprendre à nos tout-petits pour que ça devienne une habitude de vie.  Démontrer que l’énergie, c’est gratuit, facile, disponible et que y’a aucune peur là-dedans.

Au plaisir de vous rencontrer.

Renée L’Abbé
6 janvier 2023

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Parler d’ouverture d’esprit ? https://reneelabbe.ca/2022/09/15/parler-d-ouverture-desprit/ Thu, 15 Sep 2022 15:34:58 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=492 Comment parler d’ouverture sans avoir l’air fêlée ? L’ouverture d’esprit est différente d’une personne à l’autre.  Pour certains, l’ouverture est si grande que.. ça fait peur autant que ceux qui ont peu d’ouverture d’esprit. Découvrir l’ouverture avec l’énergie Lorsque tu découvres l’énergie, celle même qui habite nos cellules, tu découvres

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Comment parler d’ouverture sans avoir l’air fêlée ?

L’ouverture d’esprit est différente d’une personne à l’autre.  Pour certains, l’ouverture est si grande que.. ça fait peur autant que ceux qui ont peu d’ouverture d’esprit.

Découvrir l’ouverture avec l’énergie

Lorsque tu découvres l’énergie, celle même qui habite nos cellules, tu découvres un nouveau monde.  En fait, pas si nouveau puisqu’il a toujours été là depuis que le monde est monde mais, disons plutôt invisible à notre vision.  Mais l’émerveillement de cette découverte te mets dans un tel état de bien-être que tu veux partager ton trésor avec tout le monde.  Et c’est là, le risque d’avoir l’air fêlée !

Alors, commençons avec le début

Tout le monde le sait maintenant que nous sommes constitués d’énergie, nous sommes tous constitué de cellules qui vibrent ensemble et crée la dimension que nous pouvons voir, toucher.  On ne s’arrête pas vraiment à savoir si la chaise sur laquelle je suis assise est constituée de cellules, de leur état, de leur amas d’énergie ou de leur vibration.  Une chaise, c’est une chaise et ça sert à s’asseoir.  Bref, on cesse de voir l’infiniment petit de chaque objet, ce serait probablement trop d’information à gérer pour notre mental.

Donc, pourquoi parler d’énergie ?

Parce que l’énergie, pour moi, est un symbole de mouvement, d’être dans l’action, suivre un courant, un flow.

Contrairement à stagner, être figé, cristallisé, rester au même niveau.

Pour moi, parler d’énergie, c’est avant tout, honorer la vie, ce flow d’énergie qui circule en moi.  C’est faire partie d’un grand tout, l’univers.  N’est-ce pas merveilleux de croire que l’on peut interagir avec les énergies de cet univers comme mes fesses le font avec ma chaise présentement ?

Ne serait-il par fascinant d’avoir accès à ce pouvoir énergétique et de faciliter ainsi notre vie ?

Imaginer, que par la pouvoir de notre pensée, de notre conscience intérieure nous puissions demander, récolter, distribuer l’abondance d’énergie de l’univers.  Imaginez toutes les possibilités qui s’offriraient à vous !

Se connecter avec sa conscience intérieure

L’une des premières étapes, je dirais même la plus importante est de se reconnecter avec notre conscience intérieure, ou notre instinct si vous comprenez mieux avec ce mot, et de se déconnecter de notre mental, notre directeur de la raison.

Une façon simple de se connecter avec soi-même, est la respiration.  Se concentrer sur sa propre respiration, sans pensée.  Je le sais ben que des milliers de pensées vont se bousculer dans votre tête et vous donner l’impression d’être dans concert avec de la musique non stop.  Je sais parce que, je suis passée par là et malgré la pratique au fil du temps, ça revient.  Comme quoi, rien n’est acquis totalement.  Il faut de la pratique, comme quand on essaie de faire du vélo, on se pratique pour obtenir l’équilibre nécessaire pour avancer, ben c’est la même chose avec la respiration, la méditation, le taichi, le yoga, dire un mantra ou une marche en forêt.  L’important est de trouver la façon qui nous parle le plus, qu’on se sent bien en la faisant, et de pratiquer.

Au fil des connections, on entend mieux notre moi intérieur se manifester.  Se connecter avec son moi, c’est se connecter à l’énergie de l’univers, à ce tout.  Je dis univers mais si pour vous Dieu est plus adéquat, c’est aussi parfait !

L’important est d’être bien avec les mots qu’on utilise, les pratiques, les mantras.  Quand on se sent bien, on se sent léger dans notre plexus puisque c’est une vérité pour vous.  Quand on se sent pogné, mal à l’aise comme si on faisait une crise d’anxiété, ben, ça veut juste dire que ce n’est pas pour vous, c’est lourd alors c’est un mensonge pour vous.  Simple de même, rien de sorcier.

Est-ce que je parle avec l’univers, oui.  Depuis toujours d’ailleurs mais, différemment depuis quelques mois.  C’est plus de l’intérieur vers l’extérieur de ma cage thoracique et non de mon mental qui analyse tout.

C’est aussi écouter son instinct, croire en lui, croire en soi, faire confiance. Oh! Sujet délicat qu’est la confiance.  Je peux vous dire que si c’est léger, vous pouvez avoir confiance.

La confiance apporte l’abondance.  La gratitude nous ouvre à l’abondance et l’attire comme un aimant.

L’ouverture, c’est abandonner ces peurs qui nous empêchent d’être plus que qu’est-ce que nous sommes aujourd’hui.  C’est de permettre à notre conscience de s’élever sans crainte de jugement de la part d’autrui.  C’est atteindre le bien-être ici et maintenant.

Quelle énergie désires-tu être pour atteindre ce bien-être intérieur, ici, maintenant ?

Laissez l’univers vous répondre.

Renée L’Abbé
Quelque part au printemps 2022

Note au lecteur : Je vous reviens avec la conscience et l’espace, du non jugement et si vous ne les connaissez pas : les accords toltèques et encore plus de ceci.

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Force de la nature https://reneelabbe.ca/2022/08/30/force/ Tue, 30 Aug 2022 15:44:35 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=453 Il y a des personnes avec lesquelles nous avons l’impression qu’elles sont nées avec une force de la nature. Elles semblent si solides et ce, malgré l’apparition de la fragilité dans le regard. Une force comme un roc émane d’elles tout en laissant transpirer une douceur. Le genre d’âme avec

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Il y a des personnes avec lesquelles nous avons l’impression qu’elles sont nées avec une force de la nature. Elles semblent si solides et ce, malgré l’apparition de la fragilité dans le regard.

Une force comme un roc émane d’elles tout en laissant transpirer une douceur. Le genre d’âme avec qui, nous voulons évoluer et grandir dans cette expérience de vie terrestre.

Quand des événements chaotiques bombardent ces dernières, elles demeurent d’une lucidité tout en vivant la douleur. Ce côté sombre ne semble pas pouvoir les envahir, les éteindre.

Je crois sincèrement, que ces êtres de bonté, puisent leur force dans cette merveilleuse lumière qui illumine leur âme. Non seulement, cette lumière les éclaire mais surtout, n’envahie, ni éteint celles des autres.

Il est d’un naturel de vouloir les aider, de leur tendre la main, d’essayer de soulager la lourdeur de la peine. Ces êtres exceptionnels vivent la déception, la douleur et la souffrance, mais, semblent voir un côté positif de l’épreuve.

Porter un regard

Une telle force qui ne cache pas cette vulnérabilité, nous ne pouvons qu’être admiratif envers elle.

Elles sont comme des aimants puisqu’elles diffusent l’amour, l’amitié et le respect. Et, y’a de ces gens qui naissent ainsi et les autres qui le deviennent au fil du temps avec toutes les expériences de vie vécues sur le chemin de leur destin.

Qui n’a pas déjà rencontré une telle force ? Nous nous sommes tous demandés un jour, comment ces personnes pouvaient naviguer avec adresse parmi ces autres si troubles. Peut-être que même, elles, ne le savent pas vraiment, c’est tout simplement dans leur nature.

Nous sommes là, admiratifs. Ne sachant probablement pas l’influence qu’elles ont sur notre propre énergie et destinée. En admirant, nous tournons notre attention sur ce désir d’être plus. Ce que nous focussons, grandit ! Même quand nous n’en sommes pas réellement conscients.

Choisis judicieusement

D’où l’importance, de bien choisir nos pensées, les personnes que nous admirons. Ces petits gestes et/ou pensées, nous mènent immanquablement vers un avenir différent. Ton présent, est de bien choisir ton maintenant.

Peu importe la force, la détermination, si tu ne fais pas attention à ton propre discours intérieur, tu n’auras pas le résultat escompté. La force intérieure dépend de ta capacité d’adaptation face aux changements dans ton présent.

Tu peux choisir que ce soit un cadeau ou bien, un tas de merde. Le présent n’est pas négatif ou positif, mais bel et bien la perception dont tu en fais.

Est-ce que tu peux changer ta vision ? Évidemment ! Mais tu as également le choix de ne pas le faire. Je m’offre parfois des minutes supplémentaires pour être «boubou» mais je me demande toujours après quelques minutes si je désires poursuivre sur cette lancée. J’écoute mon discours intérieur et je décide, si oui ou non, ce sera un cadeau ou bien, de la merde.

S’autoriser des sentiments, c’est en prendre aussi la responsabilité. Ce n’est pas la faute de l’autre si je suis en colère, c’est ma propre perception du moment qui me mets en colère. Nos sentiments nous appartiennent. Nous avons donc la possibilité de les utiliser, de les modifier à notre guise. Tout dépend de notre adaptabilité et notre désir.

Si tu crois en ton pouvoir de décision, tu auras la force en toi. Tu auras cette liberté en toi. C’est à cet endroit qu’elle doit être avant tout et non dans les mains des autres.

Quelle sera ta prochaine décision ? Quel impact aura-t-elle sur ton présent ?

Choisis ta force.

Renée L’Abbé
30 août 2022

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Absence physique https://reneelabbe.ca/2022/07/29/absence/ Fri, 29 Jul 2022 11:31:47 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=467 Ton absence physique dure depuis presqu’un an déjà. Je dois t’avouer que j’avais une crainte de voir l’historique de mes publications. Un peu plus d’une semaine avant ton départ vers l’essence même de notre monde, j’avais débuté à t’écrire des souvenirs, de nous, les mousquetaires. Ma peur de me relire,

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Ton absence physique dure depuis presqu’un an déjà. Je dois t’avouer que j’avais une crainte de voir l’historique de mes publications. Un peu plus d’une semaine avant ton départ vers l’essence même de notre monde, j’avais débuté à t’écrire des souvenirs, de nous, les mousquetaires.

Ma peur de me relire, de me projeter dans ce passé tellement douloureux, peur naturelle mais tellement infondée. Je fais la lecture de tous ces mots, alignés les uns après les autres célébrant nos souvenirs. La majorité étant drôle mais décrivent bien tout l’attachement que j’ai pour toi.

Je sais, mon texte passe du présent au passé. Je me ferais probablement taper sur les doigts pour une correction. Mais, honnêtement, je m’en cawlisse. Ouais, je viens de sacrer.

Vois-tu, ma belle amie, malgré ton absence lors de nos rencontres de mousquetaires depuis la dernière année, nous ne cessons de parler de toi : «Nancy aurait tellement aimé ça, tu lui aurais tapé sur les nerfs…»

Comme l’univers n’a pas de temps, toi aussi. Tu as été, tu es et seras à jamais dans nos conversations, nos souvenirs.

Peur de pleurer, je crois c’est ce dont je crains le plus. Mes lectures ne font que me remplir encore plus de gratitude de t’avoir connue mais, d’avoir pris le temps de célébrer nos moments les plus (ou moins) glorieux. Après ces quelques minutes de lecture, je me sens apaisée, et non à vif ! Probablement, étant remplie de reconnaissance lors de l’écriture, j’en ressens encore l’essence même.

Je te dis pas que je ne vais pas brailler le 5 août, date anniversaire de ton changement d’état, tu es passée de corps à pure énergie. Encore ce matin, j’ai de la difficulté à croire que tu n’es plus. Comme si je m’attendais à recevoir un appel, un texto.

Je sais que ton corps était devenu insupportable pour toi. Tu souffrais tellement avant de partir. Maintenant, tu es libre, sans contrainte, d’aller où tu veux, être qui tu veux. Ton absence est aussi ton soulagement.

Mon texte ce matin, en est un de reconnaissance. D’avoir eu la chance d’avoir croisé ta route, de te connaître, de m’avoir challengé à plusieurs moments de la vie. Un d’amour d’amitié.

Je me sens apaisée en écrivant ces mots, de pouvoir encore une fois, te rendre hommage, d’avoir été et être ton amie. Je me sens privilégiée par la vie. Tu fais partie de mes richesses, de mon bagage de vie. Merci ma belle amie d’avoir ouvert ton coeur et d’avoir bumpé le mien pour y entrer.

Je t’aime.

Renée L’Abbé
29 juillet 2022

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Rites funéraires https://reneelabbe.ca/2022/04/07/rites-funeraires/ Thu, 07 Apr 2022 12:55:43 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=399 De parler de rites funéraires peut sûrement vous troubler ou me trouver obscure mais rassurez-vous, je vais très bien. Le but de mes écrits est d’apporter une réflexion sur des sujets, non des controverses ! Et quand bien même qui en auraient ?! Jadis Longtemps, j’ai cru que les rites

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De parler de rites funéraires peut sûrement vous troubler ou me trouver obscure mais rassurez-vous, je vais très bien. Le but de mes écrits est d’apporter une réflexion sur des sujets, non des controverses ! Et quand bien même qui en auraient ?!

Jadis

Longtemps, j’ai cru que les rites funéraires étaient complètement inutiles. À quoi servait de rendre hommage au défunt qui de plus, était absent de corps, vivant. Je trouvais inadéquat et à la limite ridicule d’être devant un corps sans vie et de lui parler. De dire qu’il était donc ben beau et bien arrangé. Ces expressions : beau, bien arrangé, qu’il se ressemble, ça, c’est lugubre. C’est comme dire que de son vivant, il avait l’air d’un cadavre. Appelons un chat, un chat !

Mais pourquoi je parlais de même ? Pas par effronterie, non. C’est juste que je me disais que la personne n’étant plus dans son corps, c’est un cadavre. Je sais, beaucoup plus facile à dire quand ça ne nous touche pas vraiment. Mais, en réalité, j’ai toujours eu la capacité, vous pouvez dire aussi pouvoir mais je trouve ce mot un peu prétentieux, de voir au delà de. De voir l’âme, le fantôme, l’énergie, utilisez le mot qui vous plait, des défunts mais aussi des vivants en ce qui est de l’âme et énergie. Je ne crois pas au fantôme, surtout vivant !

Considérant que le corps astral n’est plus dans le corps, pourquoi lui parler ? Pour qui, ces rites sont-ils vraiment nécessaires ?

Grand-père

Mon grand-père paternel a pas mal été le premier auquel j’ai assisté aux rites funéraires. Je trouvais justement lugubre le salon funéraire. Tout ces gens entassés les uns sur les autres. Pratiquement tous des inconnus pour moi. Des gens pleuraient, d’autres riaient même, pas du défunt. Je regardais le corps inanimé de mon grand-père dans son cercueil, de loin évidemment, et je m’attendais à tous instants qu’il se lève s’écriant : «Chu même pas mort». Quelqu’un de sa famille, nouvelle famille, me dit qu’il était là, que je pouvais toucher le corps et lui parler. Je l’ai regardé, éberluée. J’ai croisé le regard de ma mère qui me disait de me taire. Eh oui, j’allais expliquer à cette dame, qu’elle ne l’avait peut-être pas encore remarqué mais que mon grand-père n’était plus dans ce corps. Malgré tout, qu’il était bel et bien présent dans la pièce, qu’il évoluait même entre les convives. La dame en question, étant une fervente religieuse m’aurait asséné d’un coup de sermon bien senti ou convoquer un prêtre pour un exorcisme.

Je me suis donc assise sagement, regardant les gens parler au corps alors que je voyais très bien l’énergie de mon grand-père, ailleurs. Puis, je me disais que si les gens savaient, ils seraient probablement moins perdus.

Important ou non

J’ai assisté par la suite à des funérailles, en haie d’honneur. Chaque fois, je trouvais les gens hypocrites, pas tous évidemment. Vous savez, ceux et celles qui se pointent, ni d’Ève ni d’Adam, pleurent à chaudes larmes le disparu. Comme si, ils étaient payés pour le faire. Les gens qui vantent les mérites du défunt, sachant très bien qu’ils ne pouvaient pas le sentir de son vivant ou pire, ne le connaissait même pas. Tout ceci me confirmait l’hypocrisie de ces rites.

Je ne voulais pas de funérailles. Pour moi, je meurs, on me brûle et on disperse les cendres, point à la ligne. Surtout, dans cet ordre. Mais, au fil du temps, comme tout dans la vie, on apprend ! On évolue et on comprends, enfin, ce que l’on peut.

Pourquoi faire ces rites ?

Quelle est la nécessité d’effectuer ces funérailles ? Pour le deuil. Pour apprendre à accepter cette séparation de corps. De ne plus pouvoir sentir le réconfort des câlins, d’entendre les mots et le rire de l’être tant aimé.

Une éducatrice m’a expliqué l’importance de voir le corps dans le cercueil ou la urne funéraire pour l’esprit des survivants. C’est le processus qui nous amène à accepter, même si nous ne sommes pas d’accord, le décès d’un être cher.

En fait, les rites funéraires ne sont pas pour le défunt mais bel et bien pour les vivants de ce monde. Ce sont eux qui doivent gérer leurs émotions au quotidien. Il est clair que le défunt en a pas besoin sauf si vous croyez aux limbes, au fil d’argent cassé, mais encore.

Sans rites, que se passe-t-il ?

Non seulement, nous devons absorber le choc du départ d’un être cher mais, sans aucun rite, nous sommes perdus. C’est comme si on naviguait sans carte, sans GPS en pleine tempête. Naturellement, nous vivons des accalmies mais la peur de perdre le nord encore est si présent dans notre esprit et en notre cœur.

C’est comme si on quittait une rencontre sans dire bye. Ou encore, sortir sans payer. Tout ces mots, cette culpabilité de ne pas avoir tout dit. Il manque une étape pour effectuer ce processus de transition. Nous ne sommes pas dans l’incapacité de poursuivre notre vie, le déroulement de l’acceptation est simplement plus long et parfois même, compliqué mais surtout très émotionnel.

Nous cherchons des explications. Un besoin de rationnaliser ce que nous vivons pour ne perdre pied devient essentiel. Mais tel la vague qui déferle sur l’océan, qui frappe de plein fouet le rocher, nous sommes en pleine dérive sans aucun phare.

Un dernier aurevoir

D’avoir la chance, de dire le dernier aurevoir lors des rites funéraires, nous permets d’avancer. De rencontrer d’autres personnes qui vivent la même blessure, nous donne du réconfort. Nous sommes plus seuls. De pouvoir verbaliser l’importance de notre perte, nous aide à cheminer.

Même, si les rites ne sont pas religieux, ils nous permettent d’exprimer la douleur de cette perte, ce vide que laisse le défunt dans notre cœur. En discutant avec les autres d’événements vécus consolident ces doux souvenirs.

Même si

Peu importe la relation que vous entretenez avec la personne décédée, les rites funéraires nous permettent de faire un pas de plus dans le deuil que nous traversons. Ils nous permettent d’évacuer le trop plein d’émotions, qu’elles soient positives ou négatives. Ainsi, nous pouvons conserver les meilleurs souvenirs et, laisser disparaître les rancœurs. Pardonner, c’est avant tout s’offrir la paix de l’esprit et de notre cœur.

Rappelez-vous que l’âme, n’a plus ce côté de bien ou de mal. L’âme de l’absent, est tout à fait neutre et ne vous en voudra pas peu importe ce que vous direz à haute voix ou dans un souffle. L’importance d’effectuer ces rites, est de nous libérer de la douleur causée par la perte de ce membre de notre clan ou encore, par lui lors de son vivant.

En conclusion, je suis donc passée de la personne qui ne veut rien savoir pour son décès à celle qui pense à ceux qui vont rester. J’ai laissé mes instructions post-mortem et savez-vous quoi ? Même si ce n’est pas respecté à la lettre, je ne viendrai pas hanter personne.

Renée L’Abbé
6 avril 2022

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Projections catastrophiques https://reneelabbe.ca/2022/03/22/projections-catastrophiques/ Tue, 22 Mar 2022 09:24:20 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=388 Me suis fait réveillée par des coups donnés dans ma porte, ma fenêtre et la sonnette d’entrée qui ne cessait son cri strident malgré la douceur choisie de la sonnerie. Je rêve, comme un film, des projections catastrophiques déroulent rapidement dans un coin de ma conscience. Mon esprit, ensommeillé peine

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Me suis fait réveillée par des coups donnés dans ma porte, ma fenêtre et la sonnette d’entrée qui ne cessait son cri strident malgré la douceur choisie de la sonnerie. Je rêve, comme un film, des projections catastrophiques déroulent rapidement dans un coin de ma conscience.

Mon esprit, ensommeillé peine à sortir de cette brume épaisse de cette courte nuit entamée. Complètement désorientée. Je sors du lit, non sans être mêlée à mes couvertures, l’oreiller tombe lourdement sur le sol. Je l’appelle affectueusement mon oreiller de sécurité, quand elle tombe, je ne suis pas loin derrière elle.

J’ai réussi à trouver l’interrupteur de la petite lumière accrochée à la tête du lit. Je cherche une jaquette, quelque chose pour m’habiller. Je suis confuse. J’ai l’impression que c’est mon amoureux. Je comprends pas, pourtant, il a le code pour entrer dans la maison, non ?

Urgence

Je réussi tant bien que mal à monter les escaliers pour me rendre à la porte d’entrée, je vois quelqu’un qui fait les cents pas devant, j’ouvre. Mon frère est devant moi, en panique, la voix qui tremble. Malgré la lenteur des connexions de mes neurones, je commence à saisir son message à travers ses mots saccadés. Papa. Coma diabétique. Ambulance. Urgence. Maman. Peur. Viens m’aider. Je sais pas quoi faire. Aide-moi. Vite.

Le processus s’enclenche dans ma tête. Je lui dis, je sais que ça semble ridicule: «Entre, respire. Calme.» Il bafouille, je le fais répéter. «Je ne lui ai pas donné son câlin avant de me coucher, j’étais trop fatigué!» Je mets ma main calmement mais fermement sur son bras, respire. Il est entre bonne main, n’imagine pas le pire. Je lui dis de me donner quelques minutes pour que je m’habille. J’enfile rapidement mes vêtements de la veille qui reposent sur le bord de la malle à linge. Je cherche mon foutu soutien-gorge. Je crois que dans tout ça, c’est ce qui m’exaspère au plus haut point. Et le fait que je dors comme une marmotte. Voyez-vous, les voisines se sont réveillées avant moi. Je les rassure en leur répondant par texto.

Laisse-moi t’aider

Mon frère me demande si j’embarque avec lui ou si je prend ma voiture. Je lui dis que je vais conduire sa voiture. Il tremble, il a peur. Pendant le parcours pour se rendre à l’hôpital, je dois attendre à un feu rouge et je lui fais faire un exercice. Trois grandes respirations par la bouche, expire bruyamment à chaque expiration. L’objectif est de le ramener dans le moment présent. Éviter les projections catastrophiques que notre cerveau reptilien nous offre gratuitement quand l’adrénaline embarque. On appelle ça, le mode survie.

Je sais, que c’est important d’être dans le moment présent pour créer les meilleures possibilités de réussite pour le futur. Tout ce que l’on imagine forme un égrégore. Et lui, bien, il peut se manifester dans notre réalité à vitesse grand V. Et, je sais, on fond de moi ce que mon frère imagine au pire. Je ne veux pas laisser cette panique m’envahir. Je veux un égrégore de bienveillance, de gratitude.

Gratitude ? Oui, que maman ce soit réveillée pour aller faire pipi et qu’au retour a vu papa qui n’allait pas bien. Qu’elle a été en mesure de réveiller mon frère dans son logement en-dessous. Que mon frère a rapidement contacter le 911. Que les ambulanciers ont réagit efficacement pour ramener mon père. Taux de sucre : 1.4

Enfin

Dès notre arrivée à l’urgence, l’ambulancière sort et nous dit avec un sourire que papa va mieux, il est conscient et fait même des jokes. Soulagement. Le stress descend d’un cran. On s’assoit, mon frère sonne pour l’accueil. Le jeune homme, infirmier ou médecin, aucune idée, nous explique où passer, il nous attend ensuite à l’entrée du corridor pour nous diriger vers la salle où papa est installé.

Maman marche d’un pas rapide, je lui dis de ne pas courir. Je sais qu’elle est stressée, elle a peur, elle veut voir son homme. Elle tient mon bras. Je lui répète de ralentir parce que je m’enfarge dans mes souliers, elle réduit le rythme. Vous comprendrez que mon intervention était pour elle et non pour moi. Je retiens ça de mon père et de plus, on respire moins bien avec les masques. Ça sert à rien de courir.

La porte de la salle ouvre. Papa est là, sur le lit, tout fier de nous dire que c’est son deuxième plat de crème glacée, y’a aussi mangé du fromage et a un jus d’orange. Son teint est rosé. Maman le regarde et lui dit : «Une chance que je suis allée faire pipi hein ?» Papa sourit à maman. Il nous dit : c’est la fête à Antoine aujourd’hui, une chance que je vais bien. Projections catastrophiques en perte de vitesse.

Je texte mon chum pour l’informer, mais il dort. Je vois que mon frère m’a appelé 13 fois. Mon cellulaire n’est jamais dans ma chambre, c’est contre mes principes. Et là, je dis à mon frère, si tu dois aller travailler à l’extérieur, je vais placer mon téléphone dans ma chambre quand tu es absent. Fuck les principes hein ?

Un peu de stress

Papa pogne une grosse crampe, j’attrape sa jambe, je viens pour masser et je me dis : «wo la grande, c’est peut-être un caillot». Je mets mes mains sous son pied pour faire comme un plancher pour que mon père puisse pousser. Mon frère court vers l’infirmière. Elle apporte des couvertures chaudes, une sur la cuisse, une sous le mollet et une sur les jambes. Les pieds étaient froids. Et, on doit dire que le corps de mon père a travaillé fort pendant ce court combat. Son corps, crispé, les muscles contractés travaillaient pour maintenir les organes essentiels à la survie : cerveau, coeur, poumon. Papa ne se rappelle pas l’épisode de la maison jusqu’à l’arrivée à l’urgence.

On discute avec lui, on fait des jokes. Je remercie l’infirmière de prendre soin de mon papa. Taux de sucre : 6. Le rythme cardiaque est bon, pression belle pour lui mais basse pour moi et oxygène sanguin à 96. Bon signe, pas de caillot. Projections catastrophiques en manque de jus.

Réflexions

Puis maman s’exclame : «On pensait dormir chacun dans nos chambres parce que je te réveille quand je vais faire pipi, ben y’en ai pas question, compris ? Une maudite chance que je me suis réveillée, j’ai bien vu que tu allais pas bien». Papa ricane un peu.

Je le regarde avec des yeux sévères avant de partir : «Heille, arrête de nous faire peur, on a un 60e anniversaire de mariage à fêter en juillet !» Papa sourit. Mon frère me propose de me ramener, maman vient avec nous parce que papa cogne des clous très fort. Nous laissons nos numéros de téléphone aux infirmières.

Retour au bercail

Mon frère me ramène à la maison, j’éteins la lumière extérieure. Ça va faire moins de lumière dans la fenêtre de chambre des voisines. C’est la moindre des choses. Chatouille m’accueille, avec des points d’interrogation dans ses yeux. Auriez-vous cru que c’est pas possible ?

J’enlève mon manteau, je dépose ma sacoche, branche mon cellulaire en vérifiant qu’il soit ouvert, il était fermé. Je pouvais ben pas entendre rien. Les numéros de la famille sont en priorité, même si mon cell est en dodo, leurs appels sont autorisés… quand il est ouvert !

Surfer sur la vague, c’est possible

Je suis dans la cuisine, les bras ballants. Je suis soudainement frappé par les projections catastrophiques possible. Le souffle court, mes yeux se remplissent soudainement, ma gorge est nouée. Je m’appuis sur l’évier et me secoue la tête. Égrégore Renée, égrégore. Je m’autorise quelques minutes, je laisse cette vague de panique me frapper mais pas de m’engouffrer. Quelques larmes glissent doucement sur mes joues. Je respire trois fois bruyamment. Respire. Moment présent.

Et c’est là, que les mots se bousculent dans ma tête à un rythme fou. Je sais que je ne pourrai pas dormir sans les coucher sur papier mais surtout, je suis inquiète quand même pour papa.

Ça tombe bien. En ouvrant mon courriel, j’ai reçu le lien de la méditation du mois du groupe Le lab pleine conscience. Je vais de ce pas, méditer. Calmer ces pensées qui désirent nourrir un égrégore aux projections d’un futur apocalyptique, ne pas laisser de place à ses sentiments qui nous envahissent et nourrissent l’anxiété et ses projections. Preuve de plus que je n’ai plus besoin des pilules. La sagesse l’emporte enfin.

Finalement, la vie reprend son cours, Chatouille tourne autour de moi, quémande encore sa nourriture.

Renée L’Abbé
22 mars 2022

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Des lunes depuis que https://reneelabbe.ca/2022/02/05/lunes/ Sat, 05 Feb 2022 03:27:24 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=384 Il me semble ce soir, que ça fait des lunes que tu nous as quitté. Dans quelques heures, ça va faire exactement 6 mois que tu as relâché ton dernier souffle. Le mien est court, saccadé par ses larmes qui menacent de jaillir. Encore. Six mois ! Et, en même

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Il me semble ce soir, que ça fait des lunes que tu nous as quitté. Dans quelques heures, ça va faire exactement 6 mois que tu as relâché ton dernier souffle.

Le mien est court, saccadé par ses larmes qui menacent de jaillir. Encore.

Six mois ! Et, en même temps, j’ai l’impression que c’était hier soir.

C’est étrange, de me dire que, il y a à peine moins de 10 mois, nous n’avions aucune idée de ce qui allait se passer. Chu triste. J’ai déjeuné avec France ce matin, nous avons parlé de toi, des tiens et de ta petite-fille. On a eu toutes les deux les yeux pas mal mouillés, on est rendues braillardes, que veux-tu ?

Aujourd’hui

J’ai vu la douleur dans les yeux de France, j’imagine qu’elle a vu la même chose dans les miens. On évitait de trop se regarder et on ouvrait les yeux grands.. pour laisser plus d’espace entre les paupières.

On a vu bien des lunes passer depuis nos premières rencontres. Parlant de lune, je me souviens d’une petite invocation que nous faisions pour connaître notre futur amoureux : «Belle lune, jolie lune, dis-moi dans mon sommeil ce que je verrai à mon réveil.» Fallait le dire 3 fois en regardant la lune par la fenêtre, puis se coucher sans regarder notre lit.

J’avoue que j’étais craintive de manquer mon lit à reculons. J’ai essayé maintes fois et, considérant que je dors comme une marmotte depuis toujours, je me souvenais jamais de mes rêves.

Nous ressentons de la tristesse mais pas comme avant, elle n’est plus accompagnée de cette douleur sourde que l’on ressent au centre de notre poitrine. Tsé, ce poing qui coupe le souffle. Ou encore, de ce noeud dans la gorge qui, probablement parce que l’on retenait nos larmes mais également, nos hurlements.

Hurler !?

Oh que oui, ce matin du 5 août 2021, j’ai hurlé comme une folle devant mon ordinateur en voyant la nouvelle. Hurler à plein poumon. J’ai même oublié de m’excuser auprès de mes voisines, mon dieu, elles doivent avoir restées bêtes !! La douleur était trop immense dans mon corps, fallait absolument que ça sorte. Rapidement, les sanglots se sont entremêlés chevauchant le mot NON à répétition. J’en avais mal à la gorge et malgré cela, je poursuivais ma litanie.

Et pourtant, je sais très bien que pour toi, c’était enfin une délivrance. Quitter ce corps qui te faisait souffrir à un point tel, même, inimaginable. Tu me manques. Je n’ai pas encore le courage d’effacer ta fiche contact dans mon téléphone. J’ai l’impression que si je le fais, c’est comme si je t’effaçais de ma vie. Je me doute bien que c’est complètement ridicule cette idée mais, je n’ose pas prendre la chance. J’ai une peur si grande, celle de t’oublier !! Ça ferait de moi une moins bonne amie hein ?

Ta marque

Pourtant, tu as laissé ta marque sur nous à tout jamais. Il y a des mots, des expressions comme «Arrête, tu m’fais honte» qui nous catapultent vers toi, sans crier gare. Je peux dire que tu nous paies toute une «ride». Une conversation qui ne cesse de me revenir, lors de notre dernier souper, tsé celui pour ma fête en mars mais qu’on a pu se voir qu’en juin ? Nous parlions de nos parents, la maman de France dont la santé se dégrade, ta maman, ta grand-mère. Tu nous as demandé à brûle pourpoint : «Vous n’avez pas peur les filles de vieillir ? De perdre vos capacités, de rider pis toute ?» Ça m’avait même pas effleuré l’esprit. Toi, tu voulais pas vieillir de même. Et je me pose toujours cette question, le savais-tu que tu allais partir aussi jeune ?

Tu te rappelles, quand nous étions ados comment les vieilles t’exaspéraient ? Moi et France, on rigolait beaucoup avec ça mais, dans le fond, le savais-tu que tu ne serais pas toujours avec nous ? Que tu ne deviendrais pas vieille ? Sûrement pas, mais, je me pose tout de même cette question.

Maintenant, je suis capable de penser à toi sans trop pleurer. Sauf aujourd’hui, si je veux être ben honnête. J’ai cette espèce de tristesse en moi, quand je tombe sur un message de toi, une photo. Tes yeux si bleus qui pouvaient se fâcher, je n’avais jamais vu des yeux pâles qui pouvaient faire peur. Habituellement, ce sont les yeux bruns qui font peur, mais les tiens, ouf !

Ça fait des lunes déjà que tu n’es qu’énergie, j’ai tant de questions encore. On va être dues pour une bonne jasette nous trois dans des milliers de lunes hein ?

Malgré tout

J’aimerais bien pouvoir prendre un café avec toi et France ou encore, se payer une bonne bouffe au Moulin. Et non, nous n’y sommes pas retournées encore. Nous préférons aller déjeuner, par peur de sentir ton absence et de pleurer à chaudes larmes. On traumatiserait sûrement Jonathan !

Y’a pas de recette magique pour faire partir ces sentiments. On me dit que je dois accueillir, que c’est plus facile d’accueillir que d’accepter. J’ose espérer que l’acceptation viendra en temps et lieux au fil des lunes.

Mais, sincèrement, y’a des jours où j’ai encore juste le goût de hurler, un peu, mais hurler quand même. Pis je me dis, que j’ai le droit de me sentir de même. Alors, je sors la boîte de kleenex. Tu me manques.

Coupable

Je ressens cette culpabilité, genre, imposteur. Les gens, ma famille, mes amies qui ont perdu leur père ou leur mère, ils font comment ? Je sais que nos amies sont des membres de notre famille, tu es une sœur que j’ai choisie d’avoir dans ma vie. D’autant plus que j’en avais pas. France non plus. Pis toi non plus. Nous avions ce point en commun. Mais, je me dis que je devrais pas avoir plus de peine que mon amoureux qui a perdu son papa. Je sais que c’est absurde comme pensée, mais je me sens imposteur pareil !

Je prends également conscience que non seulement, nous étions des amies, nous nous sommes choisies. Que tu as fait partie de ma libération, tu m’as montré le chemin, de me sortir de ce carcan qui m’empêchait de rire et de voir la vie avec de meilleures perspectives. De m’accepter, de me foutre de ce que les autres pouvaient bien penser de notre gang.

J’ai encore du chemin à faire pour l’acceptation. Quand j’ai des doutes, je repense à tes yeux si bleus et ça me donne le courage, la force de poursuivre mais surtout, de sourire.

Encore de nombreuses lunes passeront. D’ici là, tu vivras en nous, et ce, pour toujours. Tu me manques.

Renée L’Abbé
4 février 2022

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Le dernier jugement https://reneelabbe.ca/2022/01/31/jugement/ Mon, 31 Jan 2022 22:30:00 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=376 Avec tout ce qui ce passe depuis les deux dernières années, le dernier jugement n’a pas encore sonné ! Je parle de chaque individu qui cessera de juger son prochain parce qu’il ne pense pas de la même façon. Nous avons le droit d’être en désaccord avec l’autre, lui aussi

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Avec tout ce qui ce passe depuis les deux dernières années, le dernier jugement n’a pas encore sonné ! Je parle de chaque individu qui cessera de juger son prochain parce qu’il ne pense pas de la même façon.

Nous avons le droit d’être en désaccord avec l’autre, lui aussi a le droit de l’être. Ce n’est pas parce que je pense différemment des autres que j’ai nécessairement raison, ou les autres aient raison.

Lorsque nous émettons un jugement, nous empêchons le dialogue, l’ouverture. On tranche, le couperet tombe et comme une tête sous la guillotine, certaines paroles n’ont point de retour.

Opinion VS jugement

Je peux trouver que les cheveux de mon amie ne sont pas beaux, mais suis-je obligé de lui dire ? J’aime Monet, mais mon amoureux préfère autre chose. J’accepte qu’il ait une opinion différente de la mienne, elle n’est ni meilleure ni moins bonne. Même chose pour les cheveux. C’est une opinion.

Par contre, si je dis à mon amie qu’elle a l’air complètement ridicule avec ses cheveux bleus, je la juge. Est-ce que mes critères de beauté sont plus importants que les siens ? Ce n’est pas parce que moins de x % de la population féminine a des cheveux bleus qu’elles sont toutes dans le champ ? Devons-nous absolument suivre la mode ?

Jugement passé

Je regarde une photo de moi dans les années 80, cheveux crêpés, une tonne de spraynet portant un manteau avec des épaulettes. Combien d’entre vous regardez les photos de votre jeunesse en riant de la mode et en disant que jamais vous porteriez cela ! Pourtant, la mode d’aujourd’hui sera peut-être celle ridiculisée dans 30 ans ? Et pourtant, je trouve ma photo belle. J’assume très bien cette époque.

À qui ces jugements servent-ils ?

À la société ? Aux grandes compagnies ? Au marketing ? Ou mieux encore, à votre égo ?

Le jugement est le fruit de notre égo, de notre mental. Notre conscience, enfant intérieur, âme ou peu importe le nom qu’on lui donne, ne porte pas de jugement sur les autres.

En toute conscience

Lorsque nous sommes alignés avec nous-même, avec notre conscience, nous ne voyons pas la nécessité d’émettre un jugement. Une opinion, oui ! Une opinion apporte un dialogue, du respect dans les croyances des autres. Et de ce dialogue, nait l’évolution.

L’ouverture née d’un dialogue respectueux est l’une des plus belles richesses pour nous amener à l’éveil et l’évolution de notre conscience. Non seulement, elle nous sert en tant qu’individu mais se transcende dans toute la société.

S’imposer ou se manifester ?

Lorsque nous sommes en désaccord avec une majorité, nous avons tendance à ruer dans les brancards pour nous faire entendre. Se lever en laissant tomber fortement notre chaise nous mènera-t-il à être entendu ou le bruit fracassant de la chaise contre le sol absorbera les mots qui sortiront de notre bouche ?

Une personne m’a déjà expliqué que de parler doucement va amener les autres à se taire et écouter. L’inverse, parler fort incitera les autres à crier et, même hurler.

Finalement, pour trouver une entente, il est peut-être préférable de se manifester et de discuter égal à égal afin de créer le minimum de discorde dans notre discours afin que nos propos soient bien écoutés.

Notre intérieur

C’est exactement ce qui se passe à l’intérieur de nous. Plus nous écoutons de bruits, moins on entends ce que notre conscience nous demande. Le brouhaha camoufle nos pensées profondes. Elles nous étourdissent, comme la société le propose à tous les instants. Tous ces temps d’écran nous détournent de nos besoins réels, ceux que notre être intérieur espère. Nous devenons de moins en moins conscient, notre mental et notre égo deviennent plus fort. Nous jugeons de plus en plus.

Tourne la roue

C’est une roue qui tourne. Étant moins en conscience, il y a plus de jugement, alors moins de conscience. C’est à nous qu’incombe la responsabilité de changer cette roue. Comment ? En respirant. En prenant le temps de nous déposer, de nous comprendre. D’où viennent tous ses jugements. D’accueillir toutes les réponses que notre conscience fera monter en nous, les souvenirs qui ont forgé la base de ces limitations.

Évidemment, en pratiquant la bienveillance. Il est difficile de juger en étant bienveillant. Autant pour nous que pour les autres.

En conclusion, j’essaie de plus en plus d’éviter le jugement. Quand j’en fais un, j’accepte de l’avoir eu sans me marteler la tête. Si ce jugement a besoin de guérison pour briser la roue, c’est avec la bienveillance, l’accueil et la douceur qui en viendront à bout, surtout pas les poings !

Je vous souhaite sincèrement plus de conscience, d’accueil de la différence et la douceur de l’accepter.

Renée L’Abbé
31 janvier 2022

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Vision plus claire https://reneelabbe.ca/2022/01/28/vision/ Fri, 28 Jan 2022 16:11:25 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=363 Avoir une vision plus claire de ce que je veux faire était l’une de mes priorités en début d’année. Quelle fut pas ma surprise de voir le mot Clarté comme objectif de janvier dans Le lab pleine conscience avec François Lemay ! Depuis le début de la pandémie, je dirais

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Avoir une vision plus claire de ce que je veux faire était l’une de mes priorités en début d’année. Quelle fut pas ma surprise de voir le mot Clarté comme objectif de janvier dans Le lab pleine conscience avec François Lemay !

Depuis le début de la pandémie, je dirais même un peu avant, je m’étais encore perdue. Je ne savais plus trop ce que je devais faire. Vous savez que le mot devoir est beaucoup plus pénible que vouloir ?

Qu’est-ce que je fais ?

Alors, j’ai pris la décision d’accueillir ce que je vivais. J’errais simplement. Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux, a écrit :

«Ce ne sont pas tous ceux qui errent qui sont perdus»

Tolkien

Faque (j’aime ce mot), je me suis dit que je devais pas être si perdue ! Je traverse une période de brouillard dans ma vie professionnelle. Je vous avoue avoir eu le goût de vendre Glass pis tout sacrer ça là. Pour faire quoi ? Allez où ? J’en avais aucune idée. J’ai opté pour le statut quo.. et la magie a opéré.

L’univers est magique. Dès l’instant où je me suis autorisée à tout balancer professionnellement, j’ai repris goût à ce que je faisais. Enfin ! Non seulement, j’ai recommencé à m’épanouir dans le quotidien mais la créativité est revenue me visiter. Comme ça, un beau matin, les idées sont revenues à me chatouiller la conscience. Le brouillard perdait de sa densité.

Encore plus

Malgré tout, j’avais un petit quelque chose en moi qui en voulait encore plus. Qui sait, ce que je pourrais faire de plus ? L’idée du livre a jailli pendant la lecture d’un autre : Comme par magie ! Le sujet était la créativité, comment cette auteure a décidé de la gérer, si je peux dire ainsi.

Donc, presque tous les jours, j’ai invité un club d’écriture. Oui, vous avez bien lu. Un club d’écriture imaginaire. Le but étant, d’inviter des auteurs que j’admire de façon énergétique. Curieux de connaître les membres ? Selon les jours, je passais de Oprah, Karine Champagne, Christine Michaud, Dr Wayne Dyer et même, Bouddha. Dépendamment des invités, ma main d’écriture pouvait passer à une vitesse supérieure, presque possédée, les mots coulaient à flots sans avoir à modifier des paragraphes complets.

Se donner du temps

Certaines prises de décisions étaient de mises. Par exemple, mettre fin au contrat de gestion page Fb de certains clients, amis et famille. Non parce que je n’aimais pas les aider mais, j’avais besoin de temps et de repos mental pour moi. En 2021, j’ai même mis fin à un contrat, je m’entendais super bien avec le directeur mais la clientèle, pas mal chialeuse me puait au nez solide ! J’ai même référé une nouvelle gestionnaire, celle qui m’avait enlevé beaucoup de contrat en 2019. Comme quoi, pour avoir plus de clarté, il faut tourner la page. Changer notre vision, notre perception.

J’ai automatisé bien des tâches en comptabilité pour Glass. Fermer des dossiers, fait le ménage. Malgré tout, il y avait encore un petit quelque chose, comme un caillou dans une chaussure. Je dirais que ce caillou est rien pour la majorité des gens mais moi, ça m’empêche d’avancer, je suis douillette des pieds. J’ai continué à écrire, à lire. Je suis demeurée dans l’action et quand l’offre du Lab pleine conscience s’est présenté, j’ai pris mon temps avant d’y adhérer. En fait, c’était la date limite lorsque j’ai cliqué pour adhérer.

Avec un concept mensuel porté sur un terme précis, avec une entrevue, une méditation et un coaching. Régulièrement, du contenu s’ajoute pour nous aider à assimiler la matière.

Décès, clarté, vision

Le décès de ma grande amie Nancy en août 2021 m’a particulièrement ébranlée. Ce n’est que tout dernièrement que je suis en mesure de penser à elle sans éclater en sanglots. Cette épreuve m’a donné une urgence de vivre, pas dans la vitesse mais dans la qualité des moments, des projets, de moi. De me regarder avec beaucoup de bienveillance, d’accueillir que je n’acceptais pas d’accueillir son départ. De me trouver lente dans mon évolution envers ce deuil. Je me suis donnée beaucoup d’amour, d’acceptation. Le caillou dans ma chaussure a soudainement pris plus d’ampleur.

Quel était mon but dans la vie ? Que voulais-je faire de mon temps ? Ai-je vraiment besoin de tout ça ?

Et cette semaine, après presque 2 ans de brouillard, le voile se lève enfin devant mes yeux. J’ai compris que je m’éparpillais. J’ai donc épuré, en fusionnant mes 2 pages web et Fb LaRenelle et reneelabbe.ca ! Au lieu d’alimenter ces deux pages, maintenant, j’en ai qu’une seule. Je ne comprends pas encore aujourd’hui, que je n’ai pas compris cela plus tôt ! Finalement, la vision commence à être en place.

Je libère ainsi du temps que je vais pouvoir consacrer à l’écriture de mon livre. Ce livre parle évidemment d’énergie et de l’apprentissage de laisser l’univers nous guider. Être à l’écoute de ce qui se passe autour de nous. De suivre le flow de cette belle énergie.

Encore de la gratitude

Depuis plus de deux ans que je pratique la gratitude, la méditation, la contemplation. Un rien dans ma journée me remplit de gratitude. Que ce soit un geste, un rayon de soleil ou le ronronnement de Chatouille. Gratitude de pouvoir méditer, que ce soit 2, 20 ou 60 minutes. Avec la gratitude, ma vision du jugement s’est modifié. Il est difficile de juger quand nous sommes en gratitude ou en contemplation. Plus je pratique l’acceptation, le non-jugement, je fais beaucoup moins d’écran. Je dois adoucir maintenant mon intolérance ou l’acceptation de ne pas accepter le jugement. Juger qu’un commentaire est inadéquat ne me mets pas dans l’obligation de le dire, surtout, si ce n’est pas constructif ou nécessaire.

Je sais que mon parcours de la gratitude, méditation, contemplation, non-jugement et d’accueillir ce qui est, m’a permis d’obtenir plus de clarté en moi, en ce que je désire, je rêve.

Est-ce que je sais exactement où je vais ? Non et, oui. La vision n’est pas impeccable, même si je ne connais pas l’endroit exact, j’ai trouvé le chemin et surtout, un élément hyper important, le plaisir.

Le plaisir nous porte où nous devons être, avec les compagnons de route nécessaires au cheminement. Faire confiance en l’univers. Demeurer dans l’action et surtout, croire en un monde meilleur rempli de bienveillance.

Renée L’Abbé
28 janvier 2022

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Bienvenue 2022 https://reneelabbe.ca/2022/01/01/bienvenue-2022/ Sat, 01 Jan 2022 14:33:39 +0000 https://reneelabbe.ca/?p=148 J’avoue ne pas avoir été debout pour souhaiter la bienvenue 2022 ! Et non, depuis plusieurs années déjà, on se couche tôt, collé collé. Ce matin, plusieurs messages reçus à 12h03, comme quoi, mes amies et famille ont accueilli la nouvelle année avec impatience. Nos souhaits Nous souhaitons à nos

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J’avoue ne pas avoir été debout pour souhaiter la bienvenue 2022 ! Et non, depuis plusieurs années déjà, on se couche tôt, collé collé. Ce matin, plusieurs messages reçus à 12h03, comme quoi, mes amies et famille ont accueilli la nouvelle année avec impatience.

Nos souhaits

Nous souhaitons à nos proches des voeux de bonheur, de santé, de prospérité, d’argent ou encore d’abondance et que la nouvelle année soit meilleure que la dernière. Ce sont nos souhaits mais la responsabilité leur incombe à eux. Ce sont leurs décisions qui feront que leur année sera remplie ou pas, de bonheur, de santé (en partie oui), de prospérité et d’argent.

À toi de choisir

Nous avons la responsabilité de notre propre bonheur. Et ici, il y a une perspective à explorer pour découvrir d’infinité possibilités. C’est à toi d’accueillir ou résister au changement. Je le sais, nous avons un biais qui nous tend vers la résistance, héritage de nos ancêtres. Accueillir le changement ne veut pas dire que tu es d’accord avec immédiatement ! C’est plutôt une approche d’apprentissage en douceur. La résistance ne fait que créer des tensions, de ces tensions, des douleurs, des maladies.

Santé

Pour la santé, écouter son corps point. Il nous le dit quand on mange trop, on feel tout croche. Quand il a le goût de vitamines, tu as une envie folle de vouloir manger une clémentine ou du poisson. Quand on l’écoute de plus en plus, et bien, même si tu veux manger encore une autre bouchée parce que c’est tellement bon, ben, cette bouchée roule dans ta bouche et tu la recraches. Tu sens une vibration dans tes pieds, ton corps en juste le goût de prendre une marche, tu t’habilles et tu sors. Parfois, tu te dis, une petite marche jusqu’au stop sur telle rue et finalement, tu rallonges du double parce que tu es ci bien. Ayez confiance en votre corps, c’est aussi votre conscience, votre âme qui vous parle.

Prospérité, argent et abondance

Pour être prospère, avoir de l’argent et s’ouvrir à l’abondance, il faut tout d’abord mettre l’épaule à la roue. Je ne dis pas de vous tuer à l’ouvrage ! Non ! Faire des choix judicieux. Tanné d’être endetté ? Choisit. Tu veux un chalet ? Choisit. Faire les choix en fonction de ce que l’on désire facilite grandement la tâche. Si tu veux un chalet, peut-être devras-tu diminuer de manger au restaurant. Chose certaine, tu n’auras rien si tu restes assis sur ton divan.

Accueillir pour accepter

La première étape pour accepter est l’accueil. Accueillir notre colère face à la pandémie et ses contraintes multiples, c’est premièrement accepter d’être en colère. Ne pas être dans le déni. Accueillir la pandémie, c’est accepter de ne pas être en contrôle, d’être impuissant. Même chose pour les contraintes, nous sommes impuissants face à ces dernières, les accueillir, c’est accepter qu’elles existent. Je n’ai pas dit, être d’accord avec ces contraintes. Être dans l’accueil et moins difficile énergétiquement. Pas de combat. Juste de l’observation. De soi, de la situation. L’accueil mène vers la compréhension du moment, de nous.

Ce qui t’appartient

Tu peux avoir une action concrète avec ce qui t’appartient. Ce que tu comprends, crois, et la façon dont ta réaction aux événements. Ce que les autres pensent, tu peux rien faire, ça ne t’appartient pas. Tu peux essayer de les comprendre mais tu n’es pas obligé d’être en accord ou pas. Et, tu n’es pas dans l’obligation de le crier sur les toits, ça t’appartient. Si tu le cries haut et fort, attend-toi à de la résistance de la part de certaines personnes qui n’ont pas encore compris que ce que tu penses t’appartient. Quand tu as le goût de parler plus fort que les autres, demandes-toi si c’est ton égo ou ta conscience qui prend toute la place.

Avoir raison

Tu sais que de vouloir avoir raison à tout prix est surtout un trip d’égo ? L’égo prend beaucoup de place, on le flatte constamment sans s’en rendre compte, même avec nos enfants. «Bravo ! Tu es le meilleur !!» D’accord, mais le meilleur de quoi ? De qui ? N’est-il pas préférable de souligner que son dessin est très bien réussi ? Ainsi, il pourra comparer son prochain dessin avec… un dessin. On lui apprend à être une meilleure version de lui-même, jour après jour. Et non être meilleur que le voisin ou son frère. L’égo veut du pouvoir, être le centre d’intérêt. La conscience veut le mieux être, avec bienveillance. Tu vois, tu as encore le choix : ton égo ou ta conscience ?

Ce que tu désires

Quand tu as dit bienvenue 2022, à quoi pensais-tu exactement ? De l’année 2021 et son bagage ou bien aux possibilités inconnues encore de 2022 ?

Si tu ne te rappelles pas de ton état d’esprit répète : Bienvenue 2022 ! Et sois attentif à ce que tu ressens en-dedans de toi, dans ton coeur. Parce que l’univers est bel et bien à l’écoute de ton ressentis. Assures-toi que ce soit positif et non remplis de craintes, de vides, de peurs. Ce que l’univers ressent, il te l’envoie multiplié. L’univers n’a pas de bon ni de mauvais, c’est toi qui décides du résultat avec tes désirs, tes craintes.

Lorsque je dis, les yeux fermés, calmement, Bienvenue 2022, je ressens une grande paix, car, je vis dans l’abondance et l’amour.

Comme disaient mes oncles et tantes : B.S.A.A. bonheur, santé, amour et argent ! J’aime mieux abondance. Souhaiter avoir de l’argent, c’est comme dire qu’on en a pas, que nous sommes en manque. Et qu’est-ce que l’univers fait avec nos ressentis ? Relis le 2e paragraphe avant.

Alors je nous souhaite à tous : Bonheur, Santé, Amour et Abondance, que vos choix vous portent où vous voulez être.

Namasté gang !

Renée L’Abbé
1er janvier 2022

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