Où j'en suis Perspective, univers Reflexions

Vision plus claire

Avoir une vision plus claire de ce que je veux faire était l’une de mes priorités en début d’année. Quelle fut pas ma surprise de voir le mot Clarté comme objectif de janvier dans Le lab pleine conscience avec François Lemay !

Depuis le début de la pandémie, je dirais même un peu avant, je m’étais encore perdue. Je ne savais plus trop ce que je devais faire. Vous savez que le mot devoir est beaucoup plus pénible que vouloir ?

Qu’est-ce que je fais ?

Alors, j’ai pris la décision d’accueillir ce que je vivais. J’errais simplement. Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux, a écrit :

«Ce ne sont pas tous ceux qui errent qui sont perdus»

Tolkien

Faque (j’aime ce mot), je me suis dit que je devais pas être si perdue ! Je traverse une période de brouillard dans ma vie professionnelle. Je vous avoue avoir eu le goût de vendre Glass pis tout sacrer ça là. Pour faire quoi ? Allez où ? J’en avais aucune idée. J’ai opté pour le statut quo.. et la magie a opéré.

L’univers est magique. Dès l’instant où je me suis autorisée à tout balancer professionnellement, j’ai repris goût à ce que je faisais. Enfin ! Non seulement, j’ai recommencé à m’épanouir dans le quotidien mais la créativité est revenue me visiter. Comme ça, un beau matin, les idées sont revenues à me chatouiller la conscience. Le brouillard perdait de sa densité.

Encore plus

Malgré tout, j’avais un petit quelque chose en moi qui en voulait encore plus. Qui sait, ce que je pourrais faire de plus ? L’idée du livre a jailli pendant la lecture d’un autre : Comme par magie ! Le sujet était la créativité, comment cette auteure a décidé de la gérer, si je peux dire ainsi.

Donc, presque tous les jours, j’ai invité un club d’écriture. Oui, vous avez bien lu. Un club d’écriture imaginaire. Le but étant, d’inviter des auteurs que j’admire de façon énergétique. Curieux de connaître les membres ? Selon les jours, je passais de Oprah, Karine Champagne, Christine Michaud, Dr Wayne Dyer et même, Bouddha. Dépendamment des invités, ma main d’écriture pouvait passer à une vitesse supérieure, presque possédée, les mots coulaient à flots sans avoir à modifier des paragraphes complets.

Se donner du temps

Certaines prises de décisions étaient de mises. Par exemple, mettre fin au contrat de gestion page Fb de certains clients, amis et famille. Non parce que je n’aimais pas les aider mais, j’avais besoin de temps et de repos mental pour moi. En 2021, j’ai même mis fin à un contrat, je m’entendais super bien avec le directeur mais la clientèle, pas mal chialeuse me puait au nez solide ! J’ai même référé une nouvelle gestionnaire, celle qui m’avait enlevé beaucoup de contrat en 2019. Comme quoi, pour avoir plus de clarté, il faut tourner la page. Changer notre vision, notre perception.

J’ai automatisé bien des tâches en comptabilité pour Glass. Fermer des dossiers, fait le ménage. Malgré tout, il y avait encore un petit quelque chose, comme un caillou dans une chaussure. Je dirais que ce caillou est rien pour la majorité des gens mais moi, ça m’empêche d’avancer, je suis douillette des pieds. J’ai continué à écrire, à lire. Je suis demeurée dans l’action et quand l’offre du Lab pleine conscience s’est présenté, j’ai pris mon temps avant d’y adhérer. En fait, c’était la date limite lorsque j’ai cliqué pour adhérer.

Avec un concept mensuel porté sur un terme précis, avec une entrevue, une méditation et un coaching. Régulièrement, du contenu s’ajoute pour nous aider à assimiler la matière.

Décès, clarté, vision

Le décès de ma grande amie Nancy en août 2021 m’a particulièrement ébranlée. Ce n’est que tout dernièrement que je suis en mesure de penser à elle sans éclater en sanglots. Cette épreuve m’a donné une urgence de vivre, pas dans la vitesse mais dans la qualité des moments, des projets, de moi. De me regarder avec beaucoup de bienveillance, d’accueillir que je n’acceptais pas d’accueillir son départ. De me trouver lente dans mon évolution envers ce deuil. Je me suis donnée beaucoup d’amour, d’acceptation. Le caillou dans ma chaussure a soudainement pris plus d’ampleur.

Quel était mon but dans la vie ? Que voulais-je faire de mon temps ? Ai-je vraiment besoin de tout ça ?

Et cette semaine, après presque 2 ans de brouillard, le voile se lève enfin devant mes yeux. J’ai compris que je m’éparpillais. J’ai donc épuré, en fusionnant mes 2 pages web et Fb LaRenelle et reneelabbe.ca ! Au lieu d’alimenter ces deux pages, maintenant, j’en ai qu’une seule. Je ne comprends pas encore aujourd’hui, que je n’ai pas compris cela plus tôt ! Finalement, la vision commence à être en place.

Je libère ainsi du temps que je vais pouvoir consacrer à l’écriture de mon livre. Ce livre parle évidemment d’énergie et de l’apprentissage de laisser l’univers nous guider. Être à l’écoute de ce qui se passe autour de nous. De suivre le flow de cette belle énergie.

Encore de la gratitude

Depuis plus de deux ans que je pratique la gratitude, la méditation, la contemplation. Un rien dans ma journée me remplit de gratitude. Que ce soit un geste, un rayon de soleil ou le ronronnement de Chatouille. Gratitude de pouvoir méditer, que ce soit 2, 20 ou 60 minutes. Avec la gratitude, ma vision du jugement s’est modifié. Il est difficile de juger quand nous sommes en gratitude ou en contemplation. Plus je pratique l’acceptation, le non-jugement, je fais beaucoup moins d’écran. Je dois adoucir maintenant mon intolérance ou l’acceptation de ne pas accepter le jugement. Juger qu’un commentaire est inadéquat ne me mets pas dans l’obligation de le dire, surtout, si ce n’est pas constructif ou nécessaire.

Je sais que mon parcours de la gratitude, méditation, contemplation, non-jugement et d’accueillir ce qui est, m’a permis d’obtenir plus de clarté en moi, en ce que je désire, je rêve.

Est-ce que je sais exactement où je vais ? Non et, oui. La vision n’est pas impeccable, même si je ne connais pas l’endroit exact, j’ai trouvé le chemin et surtout, un élément hyper important, le plaisir.

Le plaisir nous porte où nous devons être, avec les compagnons de route nécessaires au cheminement. Faire confiance en l’univers. Demeurer dans l’action et surtout, croire en un monde meilleur rempli de bienveillance.

Renée L’Abbé
28 janvier 2022