Perspective, univers Reflexions

Questions que je me demande

Y’a des journées où je me pose des questions.  Questions existentielles.  Pourquoi courons-nous tous comme ça? Et, pourquoi à tout prix prendre des vacances dans le sud ? Pourquoi vouloir faire partie d’un club ? Et oui, pourquoi ? Qu’est-ce que ça rime de tout faire ça ?

Pas l’esprit clair

Je vous vois déjà me dire que je suis probablement fatiguée.  Oui.  Fatiguée de vouloir que tout soit parfait, que tout se passe bien, que tout soit comme les autres.  Avoir une maison, une voiture, un chat, une famille.  Pourquoi vouloir à tout prix tout ceci ?

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas pour devenir moine pour si tôt mais. Qu’est-ce qui fait que nous voulons embarquer dans ce système qui ne reflète même pas majoritairement nos valeurs ?  Pourquoi faire attention à ceux qui sont contre nous ? Pour quelles raisons je continuerais à discuter avec des gens qui se foutent royalement que les animaux soient maltraités ou non ? Ils le veulent leur col de fourrure, ils la veulent leur photo avec le dauphin, l’éléphant ou le lion.  Serais-je ouverte à ceux qui se ferment à moi à cause de ma croyance et le fait que je sois une femme ?

Le beurre et l’argent du beurre

Nous voulons ce qui a de meilleur pour nos descendants.  Et si le meilleur n’était pas ce qu’on pense ?  Voyez-vous, et si le meilleur était d’arrêter, tout simplement, ce qui se passe.  Comment fait-on pour tout arrêter ? J’imagine que nous devons s’attaquer à un problème à la fois.  Chaque petit geste compte mais parfois, je me demande sérieusement si nous ne devrions pas faire plus de bruit.

Nous mettons un gouvernement au pouvoir pour 4 ans, on peut rien y faire.  Et si, justement, on décidait autrement ? Faudrait peut-être tout remettre en question avec des questions ? Comment pourrions-nous le faire ?

S’unir

Je me rappelle que ma mère a toujours dit : l’union fait la force, peu importe la tempête que nous traversons.  Nous avons plus de chance de réussir en étant nous.

Alors, si vous trouvez une gang un peu fêlée qui pensent comme moi et ne sont pas dans une secte de fou, ben dites-le moi.  Au moins, je me sentirai moins seule, moins déphasée, moins dans le décadrage de la photo.

Renée L’Abbé
28 février 2016