Perspective, univers Reflexions

Je me moi

Je me questionne sérieusement ce matin.  L’interprétation des gens de mon Je me moi et envers mes écrits me rendra toujours perplexe.

Le fait de dire que :

– je suis indépendante;

– je ne connais pas encore l’homme capable de gérer ma passion; je devrais plutôt dire vivre avec mes passions;

– je veux un homme avec telles qualités et exempt de tels défauts;

– je refuse de fusionner totalement avec un autre;

– j’ai besoin de mon espace vital à moi pour vivre;

– je possède des connaissances intellectuelles élevées;

– j’aime ma vie;

– je suis passionnée;

– ce que je veux et je ne veux plus.

Juger

Tout à coup, je réalise que les gens me jugent, haut la main.  Donc, je prends conscience que le fait d’être « transparente » et «sans filtre » m’expose aux moqueries, aux commentaires désobligeants mais surtout, au jugement final sans rédemption.

Alors, à ma défense, voici ce que j’en pense.

Oui ! Atteinte, je le suis.

Blessée, profondément. Peinée, déçue.

Ce n’est pas parce que je suis ouverte à la vie, au monde de par mes mots, en paroles ou en écrits, que je suis insensible.  J’assume mes mots, sans aucun regret.  Toujours !

Mais pourquoi ces attaques ? Ces jugements ?

Respect ?

La base d’une relation est le respect, toujours selon moi.  Si je vous ai manqué de respect, croyez-moi que c’était bien involontaire de ma part.  Alors, si c’est le cas, je m’excuse de tout mon cœur.

Maintenant.  Voici mon offensive, à vous qui portez un jugement sans savoir, sans connaître.

Parce que.  Vous ne savez absolument rien de moi, de ma vie, de mon cheminement, de mes plaies, de mes cicatrices, de mes peines, de mes peurs, de mes joies. RIEN !

Ce dont vous avez appris grâce à mes écrits, n’est que la pointe de l’iceberg.  Je suis beaucoup plus complexe, dans ma simplicité.

Pensez me connaitre ?

Vous me pensez complètement nue, vous pensez me connaître, seulement qu’en lisant quelques textes, quelques statuts, courriels ou messages ? Permettez-moi de vous informer que vous êtes complètement dans le champ.  Malgré la pensée maligne de vous laisser dans cet état, je vais poursuivre tout de même ma réflexion.

Vous me trouvez centré sur moi ? Vous avez bien raison.  Pourquoi ?

JE suis la seule personne qui ne m’abandonnera jamais.

Et, jE vis ma vie.

J’ai établi mes propres repères afin de stabiliser MON univers.

OUI ! Je suis le centre de MON univers mais pas le vôtre.  Théoriquement, la fusion de deux univers ne peut être néfaste qu’à chacun d’eux.

Je passe en premier dans ma vie, OUI ! JE suis seule.

Ma satisfaction passe en premier ? C’est ce que VOUS pensez.

Bien-être

Malgré le fait que je suis centrée sur moi-même, le bien-être des gens qui m’entourent, qui gravite dans mon univers mais toujours au centre du leur, est important pour moi.

Je pars du principe que le bien-être de chaque humain ne peut apporter que le bien-être des autres.  Une réaction en chaîne.  Je suis soucieuse du bien-être collectif, de la nature, de la vie, de l’être en premier de tout.

Ceux et celles qui me connaissent bien, savent que l’humain passe avant toute chose.  Je suis à mille années lumières des gens superficiels mais, je ne les juge pas.  Le respect !  Sincèrement, si toi, tu es bien dans ce que tu es, la façon dont tu évolues dans ton univers, que tu es heureux, je ne jugerai pas, je vais te respecter.

Le jugement est facile.  Mais plantez un clou dans une planche, enlevez-le, il restera toujours un trou.  C’est une plaie, qui devra cicatriser, qui est douloureuse.

Je, me, moi ? Oui ! Je passe en premier dans ma vie, je prends soin de moi parce que si je ne le fais pas, personne ne le fera à ma place !

Peu importe, appelez ça de l’indépendance, de l’autonomie ou encore de la prétention, vous avez le droit mais, ne venez pas me dire comment je dois vivre ma vie, vous allez frapper un mur.

Finalement, ce dont je demande : cessez de me juger !

Respectez-moi dans ce que je suis. Même dans mon je me moi !

Alors, acceptez-moi telle que je suis, si vous n’êtes pas en mesure de le faire, tassez-vous de mon chemin et sortez immédiatement de mon univers, sinon… vous rencontrerez ma rage de vivre…

Ni voyez pas de menace, mais une promesse !

Renée L’Abbé
22 novembre 2011