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Souvent de trop

Trop est-il souvent de trop ? On entend souvent des phrases telles que :

  • oh, tu es trop gentille;
  • tu fais trop de sports;
  • et bien, tu es trop indépendante;
  • tu es trop émotive;
  • arrête, tu es trop cartésienne (oui oui, on me le dit);
  • tu es trop honnête…

Alors, à partir de quel instant que le trop est-il de trop ?

Ce que je pense et je ne détiens pas toute la vérité, loin de là !

Je ne crois pas que je suis trop indépendante.  Je suis indépendante, un point c’est tout.

Comme si je fais pas trop de sport, je fais du sport au lieu de subir une opération.

Je ne suis pas trop gentille, parce que je ne laisse personne m’embarquer sur le dos.

Non, je ne suis pas trop émotive, j’ai juste pas de demi-mesure.

Je ne suis pas trop cartésienne, c’est mon masculin prédomine parfois.

Je ne suis pas trop honnête, je le suis simplement.

Finalement, j’ai enfin compris que « trop » est de trop, lorsque celui-ci ne représente pas nos valeurs. 

Tant et aussi longtemps que je suis bien, que mes valeurs sont représentées de façon juste et que je ne mets pas en péril ma personnalité, ma santé physique, mentale ou émotionnelle, souvent, trop sera toujours de trop.

Renée L’Abbé
22 février 2011